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Younsi à Guelma : «Les indicateurs économiques sont maquillés»

par Menani Mohamed

Le SG du mouvement El-Islah, Mohamed Djahid Younsi, candidat à l'élection présidentielle, a animé hier un meeting populaire au théâtre municipal de Guelma, où il se dit «porteur d'un projet d'espoir rassembleur, dans un programme ambitieux qui s'adosse sur la promotion des libertés démocratiques et les valeurs ancestrales de notre peuple que sont l'islam, l'arabité et l'amazighité».

Il promet «de clôturer le sujet de la réconciliation nationale, le dossier de la violence et des disparus... en mettant en oeuvre une loi sur l'amnistie générale qui effacera le syndrome de la peur».

Le candidat dénonce dans son allocution «les habitués de l'opportunisme qui s'adaptent à toutes les situations en courbant l'échine et les aventuriers qui misent sur la violence pour maintenir le statu quo, avant de se proposer en alternative médiane «qui reste à l'écoute du peuple pour mieux traduire ses ambitions et ses préoccupations majeures». Il dira aussi que «la meilleure façon de sanctionner le pouvoir, c'est d'agir contre l'abstention en allant voter utilement et fermer la voie à la fraude».

En matière de développement, le candidat soutient que «les indicateurs économiques du pays clignotent au rouge, mais ils sont maquillés en vert pour la circonstance par les tenants du pouvoir qui se refusent au changement radical». Il affirme dans ce sens que «les projets d'investissement sont issus d'un phénomène paradoxal car ils sont concentrés sur le Tell, en négligeant les hauts-plateaux, le Sud et nos espaces maritimes. Ces disparités ne favorisent aucune croissance économique».

A la jeunesse, il promet «d'oeuvrer à mettre en place un dispositif de soutien à l'investissement avec un financement des prêts sans intérêts bancaires, suivi d'un accompagnement de 2 années pour leur permettre d'évoluer et ainsi participer à une baisse du taux de chômage et l'éradication progressive du phénomène des hitistes et des harraga».