L'APC de Aïn El-Turk compte récupérer un dépôt sis au chef-lieu de la commune, loué depuis plus de 20 ans à l'entreprise Eriad, unité d'Oran, pour un loyer mensuel de 60.000 DA. Le local fait office de point de vente et de distribution.

Cette décision a été, selon un membre de la section syndicale de cette entreprise, confirmée et un huissier de justice s'est présenté hier au siège de l'unité d'Oran, pour remettre au directeur général un avis émanant de la collectivité locale en question les invitant à libérer les lieux. Le document en question précise que les arriérés de loyer ont atteint, au 31 décembre 2008, 1,2 million de DA et que le locataire n'a pas versé ses redevances depuis le 1er janvier 1889. De ce fait, l'APC de Aïn El-Turk somme Eriad de verser la totalité de la somme. Cette dernière a, dans une tentative de solution à l'amiable, proposé de verser dans un premier temps 30 % de la somme et le reste en 6 mensualités.

L'entreprise a été également destinataire d'un avis le 21 février dernier l'invitant également de s'acquitter de sa dette locative sous peine de se voir poursuivie en justice. Le hangar en question, d'une superficie de 1 400 m², a été loué sous forme d'un bail pour une durée de 20 ans et avec un versement effectué à l'avance et à chaque période triennale auprès de la recette municipale. Du côté de Eriad, on estime que cette décision est « injuste » d'autant qu'elle a affiché sa disposition à régler sa dette et renouveler le contrat ou carrément l'acquérir du fait de son importance avérée pour l'entreprise. Selon un syndicaliste, cette structure permet à l'Eriad de maintenir sa part de marché dans cette région et desservir ses clients, notamment les boulangers de toute la Corniche oranaise.