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Cette vraie raison qui fait s'agiter les Occidentaux sur la bataille d'Idleb
par Kharroubi Habib
La vraie motivation qu'ont les puissances occidentales,
européennes en particulier, à faire pression sur le gouvernement syrien et ses
alliés russe et iranien pour renoncer à l'offensive d'envergure dans la
province d'Idleb dont ils ont débuté les préparatifs,
n'est pas celle de leur crainte qu'elle risque de provoquer une catastrophe
humanitaire pour les millions de civils dont cette province est le dernier
refuge, mais un piège pour eux par la présence de milliers de combattants jihado-terroristes résolus à une résistance farouche aux
forces loyalistes syriennes, et déterminés à utiliser ces civils comme
boucliers humains. La vraie raison qui les fait s'agiter et aller
jusqu'à menacer de leur intervention militaire contre les troupes syriennes et
celles russes et iraniennes qui prendront part à l'offensive, a été crûment
dévoilée par le ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian.
Ce que ce
ministre a dit est que la dispersion inéluctable des milliers de soldats du
jihad qui surviendrait au succès de l'offensive projetée, mettra en danger la
sécurité de l'Europe. Il est clair que c'est ce risque qui fait cauchemarder
les gouvernements occidentaux jusqu'à leur faire prendre partie
pour ces soldats du jihad qui en sont le vecteur, en s'opposant à l'offensive
contre le dernier bastion en Syrie, sous contrôle des groupes jihado-terroristes. Ils manifestent clairement qu'entre
leur dispersion redoutée et leur maintien dans l'entité territoriale qu'est la
province d'Idleb, ils ont choisi la deuxième
alternative, peu leur importe par conséquent que le maintien de dizaines de
milliers de jihado-terroristes dans cette province
représente un danger mortel pour la fragile stabilité avec laquelle la Syrie
est en train de renouer dans le sillage des victoires remportées sur eux par
son armée nationale dans les autres régions du pays. Il leur chaut peu que la
province d'Idleb a été transformée en mini khalifat
islamique à partir duquel ses tenants dirigeront leur potentiel destructeur
contre le reste de la Syrie une fois les forces gouvernementales dissuadées,
par pression et menaces, d'entreprendre leur offensive. Il n'y a pas plus
cynique calcul que celui qu'ont eu les Occidentaux en déclenchant leur
hystérique campagne diplomatico-médiatique contre le
régime de Damas et ses alliés sous couvert que leur offensive causerait la pire
catastrophe humanitaire du conflit syrien. Ces jihado-terroristes,
dont ils font mine de découvrir qu'ils sont encore des dizaines de milliers
retranchés dans la province d'Idleb, ont été pour la
plupart sauvés de la déroute complète et finale par les obstacles qu'ils ont mis
aux opérations militaires menées contre eux par les forces loyalistes syriennes
et leurs alliés. Ils se trompent en pensant parvenir à forcer le pouvoir syrien
à les ménager en leur laissant le contrôle de leur dernier réduit en Syrie pour
éviter à l'Occident le risque qui l'affole de leur dispersion.
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