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Selon le ministre des Affaires religieuses: Plus de 15.000 candidats au Hadj déjà inscrits

par R. N.

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Youssef Belmahdi, a révélé hier, sur les ondes de la radio nationale Chaine 1, qu'«à ce jour le nombre de candidats au Hadj qui ont payé le coût du pèlerinage dépassait 15.000».

«Nous prévoyons de compléter le reste du quota, c'est-à-dire environ 3.000 pèlerins, dans les deux prochains jours», a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires religieuses a tenu à saluer la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prise lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, de réduire le prix du billet pour La Mecque de 150.000 à 50.000 DA (soit une baisse de 100.000 DA). «C'est une décision conforme au caractère social de l'Etat algérien», a-t-il ajouté à ce propos.

Sur les raisons du coût élevé du Hadj de cette année, le ministre des Affaires religieuses a expliqué que cette hausse a été décidée par les institutions saoudiennes chargées de l'organisation du Hadj, en coopération avec le ministère du Hadj en Arabie saoudite. «L'augmentation des tarifs des services pour le Hadj a été décidée en fonction des perturbations constatées sur les marchés mondiaux en raison de la pandémie de coronavirus qui sévit depuis plus de deux ans, en particulier les prix des transports et des denrées alimentaires», a expliqué Youssef Belmahdi.

Sur le même sujet, l'intervenant a indiqué que les prix des services dans les lieux désignés pour l'accomplissement des rituels du Hadj à «Mina» et à «Arafat» ont été multipliés par environ cinq fois par rapport aux prix en vigueur avant la pandémie de Covid-19, soit avant que l'Arabie saoudite ne cesse de recevoir des pèlerins non-résidents lors des deux dernières années». «Avant, les tarifs pour l'accomplissement des rituels du Hadj à «Mina» et à «Arafat» étaient d'environ 1.400 riyals saoudiens, maintenant ils sont passés à plus de 5.000 riyals», précise le ministre.

L'intervenant a également noté la baisse des quotas de pèlerins des pays arabes et musulmans, décidée par l'Arabie Saoudite, pour cette première saison organisée après l'accalmie de la crise sanitaire mondiale.

Il est également revenu sur la décision prise par le Premier ministre, lors d'un Conseil interministériel, d'envoyer en Arabie saoudite d'une délégation algérienne du ministère des Affaire religieuses pour discuter des détails de l'organisation du Hadj et de l'accueil des pèlerins algériens. «Cette décision nous qui a permis de décrocher des offres attractives de services, notamment avec les anciens opérateurs avec qui nous avons l'habitude de travailler, concernant l'hébergement à Médine et La Mecque, dans des hôtels non éloignés des lieux d'accomplissement des rituels du Hadj», a-t-il précisé à ce sujet.

Le ministre a souligné que les accords sur les tarifs conclus avec les opérateurs saoudiens sont devenus les prix de référence pour de nombreuses missions arabes et islamiques, ajoutant: «Le coût du Hadj reste raisonnable par rapport à un certain nombre de pays arabes et islamiques, qui ont dépassé le plafond de 120 millions de centimes (1,2 million DA)».

Concernant le plan de transport des pèlerins vers les Lieux Saints, le ministre des Affaires religieuses a déclaré que «le processus de préparation de la feuille de route avec Saudi Airlines a été achevé, et nous dévoilerons les détails du plan de vols dans un proche avenir pour permettre aux pèlerins de démarrer le processus de réservation électronique des billets en fonction des dates de voyage, ainsi que des réservations dans les lieux de résidence aussi bien à Médine qu'à La Mecque».

Interrogé sur les mesures prises par son département pour assurer un Hadj sans les tracas vécus par le passé par les pèlerins algériens, M. Belmahdi a révélé que «le nombre d'agences de voyages retenues pour cette année est de 54». «Il s'agit des mêmes agences qui avaient organisé le Hadj de l'année 2019. Et les mêmes qui avaient postulé pour le cahier des charges du Hadj en 2020. C'est le manque de temps consacré à la préparation de cette saison qui nous a empêché d'ouvrir le champ à d'autres opérateurs. Contrairement à la Omra où il y a 164 opérateurs qui participent pour la première fois à cette opération», a explique le ministre des Affaire religieuses.