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J'ai suivi votre discours
donné à la nation pour une conférence nationale sur le plan de la relance d'une
économie nouvelle Algérie basée sur des gens compétents et sincères ayant de
l'amour à la patrie.
Je crois sincèrement, Monsieur le Président, que j'étais élevé dans ces trois critères par la grâce d'Allah et par le sacrifice de mes parents, en particulier ma mère. Je vous parle de moi-même qui ai eu l'opportunité d'exercer presque tous les métiers et des postes de responsabilité dans différentes missions souvent stratégiques partout dans mon pays qu'est l'Algérie. Alors, commençons d'abord par les idées et les perspectives que je voulais mettre en valeur il y a vingt ans, notamment d'un grand projet national inspiré de l'article intitulé «Réalité et perspectives de la chaîne de froid en Algérie» que j'avais rédigé et publié au journal El Watan en novembre 2001 en ma qualité d'expert judiciaire en froid et ce, en réponse à une loi relative au Plan national de développement agricole (PNDA) qui était sur fond de réforme et manquait de globalité, notamment les infrastructures de froid et ses branches. Dans ce contexte, j'avais sollicité votre prédécesseur, Monsieur Bouteflika, en 1999, date de son investiture comme président de la République algérienne qui était en quête des experts «étrangers» de concourir son programme et avoir contacté les ministères concernés pour une accréditation de délégué représentatif de mon pays auprès de l'IIF de Paris qui est en soi, une organisation indépendante intergouvernementale couvrant tous les usages et technologies du froid au niveau mondial. Ma relation liée avec l'Institut international de froid (IIF) comme étant membre associé aurait été indispensable à mon pays pour accompagner et favoriser cette dynamique à travers l'élaboration et la réglementation des plans directeurs du froid, la législation portant sur les modalités de contrats de prestations de services des tiers, la mise en place de formation et le développement de transfert des technologies conformément aux normes internationales, notamment techniques, commerciales et juridiques. L'étude présentée dans mon article justement voulait inciter les pouvoirs publics en partenariat avec les professionnels et les associations de la filière, l'urgence d'élaborer des textes appropriés à vulgariser le froid et des mesures intransigeantes à imposer les stockages des denrées périssables dans les lieux qui leur assuraient pérennité et rentabilité dont l'impact serait une source de PIB à la croissance économique de notre pays. Monsieur le Président, dans votre allocution donnée pour cette conférence nationale d'une nouvelle économie affranchie de son caractère rentier, vous avez évoqué le manque d'initiative pour concevoir un produit national sur un cas de fabriquer et produire des réfrigérateurs et tant d'autres sujets à encourager, relatifs à l'investissement productif et l'exportation et réduire sensiblement les importations. Sur ce sujet, vous me rappelez, Monsieur le Président, en ma qualité professionnelle de frigoriste conventionné par les structures d'Etat de l'époque, gérant une petite entreprise prestataire Louisafroid, ainsi M. Mesbahi, ingénieur d'Etat en électronique et responsable du département commercial Enapem d'Oran, ensemble, nous avions suggéré à la tutelle régie par les règles de l'économie administrée à l'époque des année 80, l'idée de promouvoir la fabrication des compresseurs frigorifiques de petites et moyennes puissances et autres accessoires de régulation et autres équipements échangeurs destinés aux réfrigérateurs et aux petites installations commerciales alors que déjà, à cette période, nous commencions à maîtriser tant bien que mal la conception de faire et d'améliorer. Le coût de l'investissement à construire des ateliers de production et de fabrication aurait été favorable pour les caisses de l'Etat en bonne suffisance. Hélas, nos gouvernants manquaient de vision, ils préféraient importer plus facilement et moins cher que de se projeter à créer des richesses et des emplois durables. Les idées aussi ne s'arrêtaient pas là sur le plan associatif, Monsieur le Président, puisque vous en faîtes appel à chaque fois à la construction de l'Algérie nouvelle. Toujours dans les mémoires, j'avais pris contact avec Monsieur le wali Zoukh de Mostaganem suite à ma demande d'audience de me recevoir en ma qualité de président du bureau de l'ANEJ qui n'était autre que l'Association nationale des experts judiciaires régie sans statut à ce jour. Je lui ai suggéré, en réponse de son invitation, un plan de charge de manière à faire participer tous les experts pluridisciplinaires à étudier en amont tous les projets d'investissement tant sociaux qu'économiques affectés à la population de la wilaya de Mostaganem et de ses communes avant qu'ils fussent votés par les élus de l'APW. Notre doléance fut restée sans écho. Une autre réflexion, cette fois-ci, sur le plan macroéconomique du temps où j'étais investi dans ma fonction de directeur de l'unité Enapat de Mostaganem en 2001, classée meilleure unité en 2002, au titre des ratios de gestion sur la base des chiffres d'affaires conquis, le PDG à l'époque nous sommait de produire plus et de réfléchir quant à une solution de désendettement des banques nationales pour un remboursement échelonné de 45 milliards de dinars algériens à moyen terme du moins. Soucieux de sauvegarder notre entreprise Enapat, répartie à plus de 16 unités commerciales partout dans tout le territoire national, j'avais proposé à la direction générale d'Alger une étude volontariste de restructurer l'entreprise nationale en filiales spécialisées autonomes pour des produits spécifiques et rentables régis par un cadre juridique de façon à pérenniser l'emploi et la formation avec l'apport des joint-ventures locales et étrangères contribuant à de fortes valeurs ajoutées et transfert de la technologie. Cependant, j'avais ébauché un projet de loi que je voulais déposer au Parlement, sur la vulgarisation des contrats d'entretien et de maintenance constituant une source de revenus pour les entreprise des prestations de services créatrices d'emplois. De par mes formations acquises à l'étranger, j'ai voulu introduire dans le marché algérien une autre valeur économique, c'est celle de réguler les transactions immobilières par un dispositif de diagnostic immobilier s'agissant de vente ou de location. Là aussi, on aurait créé de l'emploi direct et indirect pour les entreprises de construction sur fond de normalisation et de règlementation. Vous pouvez lire mon article titré «Réflexion sur la promotion immobilière en Algérie», publié sur ma page «Facebook abdelkader otsmane» du 14 avril 2017. Dans votre conférence, Monsieur le Président, vous avez donné pour objectif une prévision de réduire la part des hydrocarbures dans les recettes en devises, à 80% en 2021, qui est à mon sens en adéquation évidente avec la publication que j'avais rédigée sur la question de «l'urgence d'une transition énergétique dans l'habitat en Algérie». L'article est publié en texte intégral dans le journal «Le Matin d'Algérie» du 30 mai 2017» que vous pouvez lire. J'espérais un débat national élargi autour de cette problématique d'énergie, concerté par l'ensemble de nos experts algériens sur fond d'établir une feuille de route aussi pragmatique, permettant d'économiser jusqu'à 88 milliards de dollars, d'ici à 2030, selon le professeur émérite Chems-Eddine Chitour, actuellement ministre de la Transition énergétique, et d'autres gains que l'Algérie nouvelle compte tirer profit sur les dépenses aberrantes sur notre consommation énergétique, causant des coûts estimés à plus de 16 milliards de dollars sur le budget de l'Etat par an, notait ainsi le professeur Belmihoub Mohamed Chérif dans un débat télévisé. Vous conviendrez, Monsieur le Président, que nos ambitions sont plus grandes à même de développer des projets durables et de qualité, de nous implanter sur des territoires dynamiques plus particulièrement dans le nord et dans le sud de notre pays, dans un souci de répondre au mieux à des besoins économiques et sociaux pour une meilleure qualité de vie des citoyens, si ce n'est le blocage des institutions bureaucratiques et le laxisme des responsables manquant de compétences et de visibilité concrète et non pas dans les mentalités que nous n'avions de cesse apporter des valeurs. Je vous souhaite, Monsieur le Président, bon courage pour les nobles tâches auxquelles vous promettez une Algérie nouvelle. Vive l'Algérie et gloire à nos martyrs chouhada ! * Expert en diagnostics immobiliers certifié par I. Cert. -Certifié en Diagnostic de performance énergétique par Qualixpert. -Membre de l'observatoire Ademe (Agence de développement et maîtrise de l'énergie)-Paris. -Consultant en énergies renouvelables (Adrar Toulouse). -Expert judiciaire en Froid et Climatisation près la cour (ex-membre associé de l'IIF de Paris). |
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