![]() ![]() ![]() ![]() Le 5 mai de chaque année est dédié à l'un des plus beaux métiers du
monde, celui de la sage-femme. Cette journée mondiale est l'occasion de
rappeler le rôle essentiel de la sage-femme au moment d'une grossesse et d'un
accouchement mais aussi de montrer que leur champ d'intervention est bien plus
large. Le travail de cette «donneuse de vie», est une profession médicale à
part entière, qui comporte de lourdes responsabilités. Elle a un rôle
primordial dans la prise en charge et la protection de la mère et de l'enfant.
La sage-femme accompagne les femmes enceintes tout au long de leur grossesse,
depuis l'établissement du diagnostic jusqu'à l'accouchement. En Algérie, elles
seraient 9.000 sages-femmes à exercer au niveau des services obstétriques au
sein des hôpitaux ou dans les unités de maternité et de pédiatrie dans les
établissements médicaux de proximité. Mais les conditions de travail sont
souvent très dures. Le rôle de la sage-femme est en effet capital dans le suivi
d'une grossesse, dans la détection précoce de certaines maladies. Elle
intervient à toutes les étapes, du début de la grossesse jusqu'à
l'accouchement, et dans le suivi de la maman et du bébé. Les sages-femmes ont
souvent appelé à la création d'un conseil de déontologie en vue de définir
clairement les devoirs et les droits des sages-femmes. Ce conseil de
déontologie aura pour tâche d'examiner les questions se rapportant à cette
profession et à protéger la carrière professionnelle des sages-femmes. La
formation continue, l'amélioration des conditions de travail, la prévention des
risques professionnels pour une meilleure protection maternelle et infantile et
la réduction de la mortalité maternelle demeurent au centre des débats. Si le
métier de sage-femme est un des plus anciens métiers du monde, son visage a
bien changé ! Aujourd'hui la profession de sage-femme est une profession
médicale, qui nécessite des années d'études en médecine.
Enfin, comme chaque 05 mai, un hommage appuyé est rendu aux sages-femmes qui exercent dans les nombreux centres de santé urbains et ruraux du secteur de la santé de la wilaya d'Aïn-Temouchent et dont certaines effectuent un nombre important d'accouchements par jour dans des conditions souvent difficiles avec souvent un équipement à la limite de la performance. A titre illustratif, en 2016 à l'hôpital mère-enfant d'Aïn-Temouchent, l'on a enregistré pas moins de 5.589 accouchements, dont 80% par voie basse, et pris en charge par 37 sages-femmes seulement. On note aussi que la plupart des femmes qui ont accouché sont venues des wilayas limitrophes et communes voisines. |
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