![]() ![]() ![]() ![]() A un mois des
fêtes de l'Aïd El-Kebir, les marchés à bestiaux s'enflamment avec, à l'exemple
de celui de Sougueur, l'un des plus importants du pays, où une vigoureuse bête
encornée a été cédée lundi à la modique somme de 60.000 dinars, sous le regard
hagard du chaland désargenté.
Selon un éleveur de la région de Ain Dheb, où le cheptel ovin est parmi les plus importants du plateau du Sersou avec plus de 500.000 têtes, les prix des moutons vont continuer à grimper jusqu'à la mi-octobre, avant que les maquignons et autres intermédiaires n'entrent en lice pour faire main basse sur les marchés à bestiaux et réguler les tarifs à leur guise. Cette année, l'aliment de bétail, l'orge notamment, quoique disponible en quantités suffisantes, reste à des prix inaccessibles pour de nombreux éleveurs, certains se voyant obligés de l'acquérir en sous-main, au marché parallèle. LA SAISON DU HADJ QUI VIENT DE S'OUVRIR DEVRAIT AGIR A LA HAUSSE SUR LES PRIX DES OVINS SELON UN MEMBRE DE LA CHAMBRE DE L'AGRICULTURE. POUR CE DERNIER, AVEC L'INFLATION QUI RUINE LE POUVOIR DE LARGES COUCHES DE CITOYENS, IL N'EST PAS EXCLU QUE LES PRIX DES MOUTONS ATTEIGNENT DES NIVEAUX INEGALES. |
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