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![]() ![]() ![]() ![]() Mardi, 571e jour de l'agression sioniste
et 59e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste poursuit ses
massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nouveau bilan statistique quotidien du ministère de la Santé de l'enclave, publié, hier, indique que le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 52.365 martyrs et 117.905 blessés, dont 51 martyrs (1 parmi eux a été retrouvé sous les décombres) et 113 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (lundi). Le nombre de victimes de la barbarie sioniste, depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, s'élève à 2.273 martyrs et 5.864 blessés, ajoute la même source. Le bilan provisoire des bombardements d'hier, établi à 14h (localement), fait état d'au moins 20 martyrs et des dizaines de blessés dans plusieurs régions de Ghaza, a rapporté Al Jazeera citant des sources médicales. Au 59e jour du blocus total des aides alimentaires et médicales, imposé par l'entité sioniste, « la situation humanitaire s'aggrave », a déclaré un porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires à Ghaza, Al Jazeera. L'intervenant a indiqué que la malnutrition prend des proportions dangereuses pour la santé de la population, en particulier des personnes malades, des enfants, des femmes et des personnes âgées. « La nourriture s'épuise, la famine va s'aggraver et les maladies vont se propager. Les ressources sont insuffisantes et le statu quo ne peut pas continuer », affirme encore l'intervenant, ajoutant que l'aide qui est bloquée aux points de passage par l'armée israélienne « sera avariée avant d'avoir pu être livrée aux habitants de Ghaza ». «J'ai souhaité la mort pour mettre fin au cauchemar que je vivais» Le Commissaire général de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a condamné, hier dans une publication sur X, le traitement réservé par Israël aux travailleurs humanitaires à Ghaza, affirmant que des dizaines d'employés de l'UNRWA ont été détenus et victimes de mauvais traitements. M. Lazzarini, affirme avoir reçu un « terrible témoignage d'un collègue qui a été arrêté à Ghaza et torturé alors qu'il était en détention israélienne avant d'être finalement libéré », dans lequel la victime déclare : « J'ai souhaité la mort pour mettre fin au cauchemar que je vivais ». Lazzarini souligne que « depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 50 membres du personnel de l'UNRWA, parmi lesquels des enseignants, des médecins et des travailleurs sociaux, ont été détenus et maltraités ». « Ils ont été traités de la manière la plus choquante et la plus inhumaine. Ils ont déclaré avoir été battus et utilisés comme boucliers humains. Ils ont été soumis à la privation de sommeil, à des humiliations, à des menaces de violence envers eux et leurs familles, ainsi qu'à des attaques de chiens. Beaucoup ont été soumis à des aveux forcés. C'est tout simplement déchirant et scandaleux », poursuit le patron de l'UNRWA. « Leurs souffrances ne doivent pas être ignorées», ajoute Lazzarini qui appelle à «juger les crimes et violations du droit international commis dans la bande de Ghaza » et que les «responsabilités soient déterminées». «La justice pour ceux qui servent en première ligne humanitaire n'est pas une option, c'est une obligation », conclut Philippe Lazzarini. Cisjordanie: 49 journalistes palestiniens maintenus en détention «Les forces d'occupation israéliennes ont arrêté le journaliste Ali al-Samoudi de Jénine à l'aube de ce mardi après avoir perquisitionné son domicile. Cela porte à 49 le nombre de journalistes arrêtés depuis le début du génocide, dans le cadre d'un ciblage systématique des médias palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza », a déclaré le Bureau des médias des prisonniers (Ramallah). La déclaration ajoute qu'au total « 177 journalistes, hommes et femmes, ont été arrêtés et détenus au cours de la même période, marquant l'une des périodes les plus sanglantes et les plus dangereuses pour les professionnels des médias ». Aussi, « les journalistes détenus sont confrontés aux mêmes conditions que les autres prisonniers palestiniens, notamment la torture, la négligence médicale, la famine et des conditions de détention difficile », poursuit le Bureau des médias des prisonniers, dont le siège est à Ramallah en Cisjordanie. Le document rappelle que des « dizaines de journalistes de Ghaza sont maintenus en détention en vertu de la soi-disant «loi sur les combattants illégaux», et plusieurs d'entre eux sont toujours victimes de disparition forcée ». |
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