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L'euphorie des coacquéreurs
des logements location-vente du pôle urbain Ahmed Zabana
de Misserghine qui avaient obtenu des jugements
définitifs l'année écoulée pour la suppression des charges mensuelles suite au
constat de défaillances dans la gestion immobilière dans certains sites aura
été de courte durée. Depuis plusieurs mois ces coacquéreurs vivent chaque fin
de mois le calvaire pour le paiement de leurs loyers. Ils sont ainsi tenus de
se présenter personnellement aux services de la filiale de l'agence AADL, Gest Immo, pour retirer leurs
récépissés avant de se rendre aux agences de la banque CPA pour s'acquitter du
montant de leurs loyers. Ils doivent ainsi chaque mois poireauter dans des chaines
interminables pour verser le montant du loyer qui pouvait être encaissé
électroniquement et éviter toute cette perte de temps.
Les délégués des concernés soutenus par des élus locaux viennent de saisir par écrit le directeur régional de la filiale Gest Immobilière pour permettre à tous les acquéreurs du pôle urbain Ahmed Zabana de bénéficier du paiement électronique des factures et ainsi éviter de nombreux désagréments pour les citoyens. Il est à rappeler que les coacquéreurs de plusieurs sites (Atlas 2000, Atlas 1000, site3, Hpc41, Hpc39, Az ville, Bayrek 3000, site2, Cgc et Hpc11) du pôle urbain Ahmed Zabana à Misserghine du programme AADL 2 avaient réussi en mars 2023, après une longue bataille juridique, d'obtenir des jugements définitifs pour la suppression des charges mensuelles. La chambre foncière près la Cour d'Oran avait prononcé un jugement définitif en faveur des plaignants. La justice a ainsi tranché pour la suppression définitive des charges mensuelles suite au constat de défaillances dans la gestion immobilière dans certains sites. Les plaignants avaient mandaté un avocat pour ester en justice Gest Immo, une filiale de l'agence AADL. Un huissier de justice a été également chargé de relever les «manquements dans la gestion immobilière dans le pôle urbain Ahmed Zabana ». Les locataires-acquéreurs avaient cotisé pour payer les frais de l'avocat. Des locataires-acquéreurs des cités location-vente à Aïn El Beïda avaient déjà obtenu gain de cause devant la justice suite à une plainte contre l'agence, rappelle-t-on. C'est après une bataille juridique menée depuis plusieurs mois par des coacquéreurs du site 1 de la cité 2.500 logements location-vente d'Aïn El Beïda du programme AADL 2 pour la suppression des charges mensuelles que la chambre foncière près la Cour d'Oran avait décidé en décembre 2020 le maintien définitif du jugement en faveur du collectif des plaignants. La justice avait tranché pour l'annulation définitive des charges mensuelles après le constat des défaillances dans la gestion immobilière. |
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