Que se passe
t-il au Mouloudia d'Oran ? Eliminé sans honneur
en coupe d'Algérie face à l'US Biskra, le Mouloudia
d'Oran n'arrive pas à quitter la zone rouge du classement, donnant ainsi des
appréhensions à ses milliers d'inconditionnels. Aux dernières nouvelles, on a
appris que le courant ne passe plus entre les membres du staff technique et
plus particulièrement entre l'entraineur en chef Youcef Bouzidi
et l'un de ses membres Abdelatif Bouazza. Selon notre
source, cette guerre froide oppose depuis belle lurette Bouzidi
et ses proches collaborateurs. Il y a aiguille sous roche au moment où le MCO
est en position de deuxième potentiel relégable. Qui est à l'origine de ce
conflit ? Pourquoi le conseil d'administration n'a-t-il
pas réagi pour provoquer une réunion d'urgence et trouver les solutions qui
s'imposent ? Deux questions qui méritent des réponses ne serait-ce que pour
éclairer l'opinion publique. Cette affaire, ou plutôt ce désaccord, commence à
prendre une autre tournure. Au fait, où est passé l'intérêt du Mouloudia d'Oran? Certaines
sources affirment que l'origine de cette mésentente a vu le jour depuis que Bouazza, « avec le soutien des autres membres », nous
a-t-on dit, a commencé à s'ingérer personnellement dans le domaine technique en
prenant quelques initiatives personnelles. Ce qui n'a pas été du goût de
l'entraineur en chef qui a estimé que Bouazza a
dépassé ses prérogatives. La tension est montée d'un cran depuis que
l'entraineur - adjoint pour les uns, préparateur physique pour les autres,
aurait été déchargé de plusieurs tâches. C'est la situation qui prévaut
actuellement au sein du MCO où le spectre de la relégation de 2018 se profile à
l'horizon. Humiliés par la JSK, les « Rouge et Blanc », après une prestation
collective inquiétante, ont subi une contre-performance de taille qui
hypothèque clairement ses chances du maintien. Une défaite inacceptable face
aux Canaris' se trouvant dans une crise de résultats avec aucun but inscrit en
six matches et une série de quatre défaites consécutives. Là, le MCO a, il faut
le reconnaitre, montré ses limites. Certains parlent même de faillite
collective de l'équipe oranaise. Au banc des accusés, on retrouve, bien sûr, en
première ligne le staff technique du Mouloudia d'Oran
à qui on reproche d'opter pour un système, qualifié de fiasco total, avec une
animation offensive proche du néant et une défense à l'agonie. Pire encore,
même l'apport des remplaçants n'a pas changé grand-chose ou donné le plus
escompté dans la mesure où les Mouloudéens n'ont
jamais été en mesure d'imposer leur jeu. Les raisons sont multiples. Le
recrutement du mercato hivernal est l'une des
défaillances de cette situation critique. Sur quels critères est-on basé pour
engager des joueurs, souvent absents pour diverses raisons. L'indisponibilité
des nouveaux joueurs a été préjudiciable au club, c'est du moins l'impression
qui se dégage. Aussi, comment peut-on expliquer ce nombre de blessés ? La
responsabilité du staff médical est-elle engagée ? On n'en sait rien. De
nombreux joueurs à l'image des Naamani, qui a rechuté
de sa blessure, Oukil, Ibouzidene,
Temimi et Bengrina sans
parler et Oukil. Une cascade de blessures qui a
compliqué la mission de Youcef Bouzidi. Comment est
arrivé là ? Au fait, pourquoi les trois grands clubs de la deuxième ville
d'Algérie, le MCO, l'ASMO et le SCMO sont-ils tous menacés de relégation ? Le
renouveau du MCO se trouve dans la réponse à cette question.