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Alors que le chantier de la trémie de la Pépinière est imminent: Les projets d'El-Bahia, Cité Djamel et El-Morchid en bonne voie

par Houari Saaïdia

Alors que le projet de réalisation d'une trémie au niveau de la Pépinière, à l'entrée Est d'Oran via l'USTO, est déjà acquis et est dans sa dernière ligne procédurale avant le démarrage des travaux, l'inscription de trois autres opérations similaires, celles ciblant les giratoires d'El-Bahia, Cité Djamel et El-Morchid sont en bonne voie. Objets de propositions d'inscription à répétition, ces projets de résorption des quatre « gros » points noirs étaient, rappelle-t-on, à la tête d'une liste de recommandations notifiée par l'APW à l'égard de l'actuel wali d'Oran sous le sceau de la priorité. La démarche de l'Assemblée élue liée à ces opérations de travaux publics intervenait sur fond d'accentuation de la situation au niveau de ces nœuds problématiques du circuit routier du centre-ville. Il faut dire qu'Oran a raté le coche en n'ayant pas pu -par manque de volonté ou par erreur de priorité a priori- convaincre les décideurs centraux lors des années fastes de la « bahbouha » de l'intérêt d'inclure ces trois projets -ou à tout le moins le plus pressant d'entre eux, la Pépinière en l'occurrence- à la nomenclature des trois trémies ayant reçu l'aval alors.

Il s'agit, pour rappel, des ouvrages en trémie réalisés entre 2011 et 2014 à hauteur du rond-point de la cité Emir Abdelkader, au niveau du giratoire de l'ENSET sur la route reliant Oran et Es-Sénia et à Bir El-Djir près du complexe olympique de Belgaïd sur la rocade, pour lesquels un montant global de 1,2 milliard de DA avait été dégagé. Aux dernières nouvelles, le cahier des charges relatif au projet de la trémie de la Pépinière, dotée d'une enveloppe financière de 1,7 milliard de DA, a été approuvé par le ministère et l'on s'apprête à présent à lancer l'avis d'appel d'offres pour le choix de l'entreprise de réalisation. Pour l'exécution des travaux, prévus au cours de cette année, un faisceau d'itinéraires de déviation a été convenu.

RÉSORBER LES GROS POINTS NOIRS

La DTP table plus que jamais sur ces quatre trémies pour résorber les points noirs au niveau de ces intersections et permettre ainsi une fluidité du trafic sur ces axes à grand flux. Ce type d'ouvrage d'art s'impose aujourd'hui comme quasiment la seule solution pour désengorger l'embouteillage dans les grands centres urbains à l'instar d'Oran, où cette variante est de plus en plus utilisée pour remplacer celle désuète consistant en l'aménagement de giratoires dans l'intersection de voies d'important flux. Une tendance perceptible à travers le nombre de trémies dont devait disposer le Groupement urbain d'Oran à court terme. Décidément, Oran n'arrive toujours pas à résoudre le problème de la circulation automobile et des embouteillages qui empoisonne le quotidien de ses habitants. Depuis les années fastes et de l'implantation des différentes marques en Algérie, le parc automobile oranais s'est très sensiblement agrandi alors que le réseau routier urbain n'a pas évolué. Ou si peu. Certes, les autorités locales ont conçu des routes de contournement, imaginé des voies de dégagement, élargi des rues étroites, réalisé des trémies mais tous ces efforts ne sont pas parvenus à absorber la densité de la circulation automobile ni à désengorger la ville d'Oran, dont les points noirs se multipliaient progressivement. Les causes de cette congestion urbaine persistante sont également à chercher du côté de l'autorité organisatrice de transport qui n'est pas encore parvenue à établir un plan de circulation prenant en considération l'évolution de la ville, ses données socioéconomiques, les schémas des déplacements des différentes populations.