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Foire commerciale intra-africaine: Une opportunité pour les opérateurs algériens

par El-Houari Dilmi

L'organisation par l'Algérie de 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) en 2025, revêt une grande importance, en ce sens, qu'elle constitue une traduction dans les faits de la stratégie du Président Tebboune en ce qui concerne l'institution des passerelles de coopération, d'échange et une intensification des échanges commerciaux avec les pays africains, a indiqué, hier lundi, Ali Bey Nasri, consultant en export, vice-président de l'Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL).

S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Ali Bey Nasri a estimé que la tenue de la prochaine Foire commerciale intra-africaine est une concrétisation de la feuille de route des autorités publiques visant à assurer une plus grande dynamique et une présence économique renforcée de l'Algérie dans le continent africain, à la mesure de son poids politique et ses relations historique avec les pays africains. « Depuis ces dernières années, la Foire intra-africaine s'est taillée une bonne réputation sur la scène africaine et internationale, à l'image du franc succès de la dernière édition tenue en Egypte qui a attiré plus de 1.600 hommes d'affaires issus de différents continents, ponctuée par la signature de contrats d'une valeur globale de 43 milliards de dollars », a encore indiqué le vice-président de l'Association nationale des exportateurs algériens. Appelant les grandes entreprises nationales et les opérateurs économique à saisir cette occasion de la tenue de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine, pour investir le marché africain et faire connaître les produits algériens et promouvoir l'expérience algérienne dans différents secteurs économiques comme l'industrie pétrolière, les services, l'agriculture, le système bancaire, Ali Bey Nasri a estimé que l'Algérie est « aujourd'hui plus que jamais appelée à renforcer sa présence dans les pays de l'Union africaine en application de la forte volonté politique exprimée par le président de la République, une volonté traduite par la création de zones franches et l'ouverture de succursales dans certains pays africains comme la Mauritanie, le Sénégal et prochainement en Côte d'Ivoire ». L'Algérie est devenue un «membre actif» au sein de la Banque de développement africaine (BAD), après la décision du Président Tebboune d'augmenter la souscription de l'Algérie au capital de la Banque africaine de développement à hauteur de 17.000 actions, ce qui fait d'elle le troisième actionnaire en Afrique, ce qui lui offre de grandes opportunités, en matière de crédits octroyés par la BAD aux pays africains dans le domaine du développement et des investissements», a également expliqué l'invité de la Radio. Mettant en exergue « l'engagement historique » de l'Algérie en matière de développement en Afrique, à l'image de la transsaharienne reliant Alger à Lagos, ou encore la route Tindouf-Zouerat (Mauritanie sur 850 km pour un investissement de 3 milliards de dollars afin de faciliter les échanges entre les pays africains. « De grandes opportunités s'offrent à l'Algérie pour contribuer à un plus grand développement du continent africain, notamment avec l'Agence algérienne de Coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD) pour laquelle un budget d'un milliard de dollars a été alloué pour financer et accompagner des projets de développement en Afrique, notamment avec des pays voisins comme la Tunisie et la Mauritanie », a-t-il conclu.

Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a présidé lundi à Alger la cérémonie officielle marquant la signature d'une Convention de partenariat entre l'Algérie et la Banque africaine d'exportation (Afreximbank). Cette convention vise à organiser la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine en Algérie.