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Projets structurants: Une approche participative pour plus d'efficacité

par A. Z.

«Une importance majeure» doit être accordée au parachèvement des programmes de développement des wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et de Tindouf, avait souligné le président de la République lors du dernier Conseil des ministres, ordonnant dans ce contexte au gouvernement d'accélérer la réalisation des projets structurants inscrits pour ces wilayas.

Il s'agit d'une stratégie fondée sur l'équilibre du développement pour corriger les dysfonctionnements qui étaient enregistrés dans certaines régions et d'un engagement du président de la République qui « s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les disparités de développement régional», a précisé, hier mardi, le directeur des collectivités locales au ministère de l'Intérieur, Youcef Roumane. « Ces programmes visent la mise à niveau des infrastructures dans le but de dynamiser l'économie locale », a souligné M. Roumane lors de son intervention sur la chaîne 3 de la radio nationale.

« C'est dans cette optique que le président de la République a alloué des programmes complémentaires à certaines wilayas », a-t-il ajouté, précisant que les quatre wilayas ont bénéficié jusqu'à présent d'un montant total de 420 milliards de DA. L'invité de la radio a relevé, en se basant sur le bilan d'étape présenté en Conseil des ministres le dimanche 24 mars par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, que ces programmes avancent globalement, bien que certains secteurs nécessitent des ajustements budgétaires.

Par exemple, le nombre de logements ruraux alloués à Tissemsilt a été augmenté à 15.000 unités au lieu de 3.000 initialement. Il a également expliqué que le programme de Tissemsilt est en cours d'exécution, celui de Khenchela est en voie d'achèvement, et ceux de Tindouf et de Djelfa sont en attente de notification. En réponse à une question sur l'implication des citoyens dans leur développement local, l'intervenant a affirmé que la société civile a été associée à l'élaboration de ces programmes et que les habitants des zones d'ombre ont été associés dans la détermination des priorités conformément aux directives du président de la République.

En ce qui concerne la nature des projets retenus, le responsable des collectivités locales au MICL a mentionné, par exemple, le programme de Khenchela, qui inclut des travaux dans l'hydraulique, les travaux publics, ainsi qu'une ligne ferroviaire de 50 kilomètres représentant 50% du budget total du programme. L'intervenant a insisté, par ailleurs, sur l'impact socio-économique important de ces projets, notamment la voie ferrée qui « dynamisera l'économie locale à Khenchela et les projets structurants à Tindouf ».