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Statut particulier: Des assurances pour les anesthésistes

par M. Aziza

Le secrétaire général du ministère de la Santé a reçu avant-hier, dans le cadre d'une réunion de dialogue, une délégation du Syndicat national des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de santé publique (SNAMARSP), au siège du ministère. Le but étant d'écouter les revendications des membres du syndicat, notamment celles liées au statut particulier dont la nouvelle mouture a été déjà remise aux concernés.

Contacté par nos soins, le président du (SNAMARSP), Mohamed Amine Bendali, nous a affirmé que cette rencontre a été tenue suite aux instructions données par le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, à ses cadres. Une réunion qui s'est déroulée dans «une atmosphère empreinte de sincérité et de dialogue serein, avec un soutien à nos principales revendications». M. Bendali a précisé qu'«on a beaucoup avancé dans les discussions. Les choses sont sur la bonne voie, en attendant bien évidemment la concrétisation des engagements des responsables du ministère de la Santé».

Les revendications des anesthésistes et réanimateurs sont celles déjà revendiquées depuis plusieurs années. D'ailleurs, dit notre interlocuteur, « le nouveau statut particulier si attendu par notre corporation n'a rien apporté de nouveau, à l'exception de la formation en externe (bac+5) accordée aux membres de notre corporation ». Enfin, le syndicat a exigé encore une fois la révision de l'appellation attribuée aux anesthésistes et réanimateurs. En précisant que dans ce nouveau statut «l'appellation auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation a été maintenue, pourtant la formation externe ‘bac+5' a été accordée et citée dans le nouveau statut». Notre interlocuteur précise que son syndicat et la corporation exigent l'appellation « anesthésiste de la santé publique et non pas des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation».

L'autre point essentiel revendiqué par les anesthésistes et réanimateurs est la garantie de la protection juridique. Ils exigent une nomenclature qui leur garantit une protection juridique en définissant avec exactitude les tâches qui leur incombent. Ceci pour définir la nature du travail et les missions que doivent accomplir les auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation, de l'exécution des prescriptions médicales et de la réalisation de tâches, jusqu'à la surveillance du patient en cours d'anesthésie et après l'acte chirurgical. Rassurés à l'issue de leur rencontre avec le secrétaire général du ministère de la Santé, les membres du Conseil national du syndicat ont décidé de geler l'entrée dans tout mouvement de protestation, comme annoncé par le bureau national du syndicat.