Circulation difficile, chaussées dégradées, gravats et poussières : C'est la pagaille à Agadir. Pour cause le retard pris dans la mise en œuvre des revêtements en enrobés bitumineux après le décapage de toutes les voiries de cette cité antique, de quelque 20.000 habitants. En effet, cette situation constitue un véritable cauchemar pour les habitants et visiteurs et cause de grands ennuis aux piétons, charretiers et véhicules de transport légers et lourds. « Cela fait plus de huit mois que cette situation perdure ! Certains transporteurs refusent carrément de se rendre dans cette cité, en raison des nombreux nids de poule et crevasses engendrés par les travaux de décapage effectués dans les rues, que tentent d'éviter les automobilistes empruntant les rues de ce grand centre urbain. La circulation des véhicules est devenue problématique, voire même impossible, et des accidents se produisent parfois entre automobilistes, qui slaloment entre les crevasses de la chaussée », affirment certains riverains d'Agadir, agacés par les désagréments des rues décapées et impraticables de leur cité. Selon nos informations, les travaux de réhabilitation des voiries ont été arrêtés à cause de la révision des prix des bitumes, qui ont connu une forte hausse ces dernières semaines.

Pour rappel, l'APC de Tlemcen a programmé une vaste opération de réhabilitation des rues de ce premier noyau de la ville de Tlemcen, qui abrite l'une des premières mosquées d'Algérie ainsi que des ruines et remparts médiévaux et romains, situés à la sortie Est de la ville de Tlemcen. Pourtant, ajoutent ces riverains, « lorsque les travaux ont débuté, un air de soulagement avait véritablement régné parmi les habitants d'Agadir. Mais, c'est peine perdue pour nous et même pour les commerçants, car nous vivons les désagréments des poussières et du mauvais état des rues ! Les poussières s'entassent sur les denrées et produits exposés par les marchands de légumes et fruits et épiciers! ».

Contacté sur ce sujet, le président de l'APC de Tlemcen, Boudjenane Khouani, a voulu rassurer par ses propos les habitants de cette cité en soulignant que « les travaux de la mise en place des revêtements en enrobés seront lancés dans les prochains jours... ; nous avons lancé plusieurs opérations de réhabilitation des réseaux d'assainissement vétustes et des réseaux d'alimentation en eau potable d'Agadir ».

Et d'ajouter : « le programme réalisé dans le cadre du budget communal a concerné la réhabilitation des anciennes canalisations du grand boulevard qui commence au niveau de la clinique dentaire jusqu'à l'ancienne mosquée d'Agadir pour un montant de 900 millions, du jeu de boules pour un montant de 800 millions et de la rue des minarets pour un montant de 500 millions, en plus de la création des avaloirs dans certaines rues principales d'Agadir. En outre, nous avons entrepris les travaux de rénovation de l'AEP au niveau des quartiers Kassarine, Hammam sari et jeu de boules. Il a fallu donc réhabiliter toutes les infrastructures souterraines avant de procéder à la mise en œuvre des revêtements en enrobés bitumineux ».