Les bénéficiaires de logements dans les cités AADL sont confrontés à des problèmes dans un environnement des plus catastrophiques comme il est décrit dans une pétition adressée au premier responsable de l'exécutif de la wilaya et aux responsables de la société chargée de la gestion des cités AADL.

Les signataires de la pétition signalent qu'ils sont chaque mois obligés de payer des charges destinées à couvrir les frais de l'entretien, alors « qu'il n'en est rien de tout ce qui est indiqué dans les conventions ». Dans des tours à 9 étages, les ascenseurs sont en panne depuis plusieurs jours au grand dam des occupants des étages supérieurs. On déplore également l'inondation des caves par les eaux usées, ce qui propage une odeur nauséabonde insupportable. Par ailleurs, les contestataires font état de l'absence de gardiennage et de l'éclairage public à l'intérieur des cités, ce qui encourage les agressions nocturnes et les vols des appartements et des voitures. On apprend qu'un grand nombre de résidents dans la cité 1.500 logements « Le Bosquet » à l'instar d'autres cités ont eu recours à la justice pour revendiquer l'annulation des payements des frais imposés en sus des loyers. On estime que les sommes d'argent payées à la société de gestion des cités AADL ne garantissent pas les prestations de services escomptées. Nos interlocuteurs s'appuient sur un jugement prononcé par le tribunal de Saïda qui annule le versement des frais de gardiennage et d'entretien. Il est difficile de monter quotidiennement 9 étages et de payer à la fin de chaque mois les frais d'entretien d'un ascenseur en panne depuis plusieurs semaines, ont indiqué des signataires de la pétition. On s'est déplacés au siège de l'agence AADL de Sidi Bel Abbès pour connaître la version des responsables, mais on n'a pu entrer en contact avec les responsables concernés.