Les services de la sûreté
de wilaya d'Oran ont traité, l'année écoulée, 48 affaires de réseaux de
passeurs et arrêté des individus impliqués dans l'organisation des traversées
clandestines, a indiqué, hier, le chef de la sûreté, le contrôleur Douissi Djillali, lors d'une
conférence de presse. Des chiffres en hausse comparativement à l'année 2019 où
les policiers ont démantelé 21 réseaux et ont arrêté 32 passeurs.
Cette augmentation reflète
les efforts fournis dans la lutte contre ce phénomène et ce à travers le
renforcement du dispositif de contrôle, l'intensification du renseignement et
surtout la coordination avec les autres services de sécurité, a noté le
responsable précisant que les policiers ont traité 32 affaires d'émigration
clandestine et ont appréhendé 232 candidats à l'émigration clandestine, ce qui
porte le nombre d'affaires traitées à 80 et le nombre d'individus arrêtés à
319. Selon la même source, les passeurs et les candidats à l'émigration
clandestine optaient pour les plages d'Aïn El Turck, Paradis Plage, Cap Falcon, Saint Rock et Saint
Germain pour tenter ces aventures souvent périlleuses. Les policiers ont
récupéré 32 embarcations avec moteur. Notons que parmi les affaires de passeurs
solutionnées par les services de la sûreté d'Oran celle du réseau national
composé de sept individus dont trois frères. Les mis en cause encaissaient
jusqu'à 40 millions de centimes par personne en mettant à la disposition des harraga des embarcations avec moteur et autres équipements.