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Tébessa: La communication pour réussir la vaccination

par A. C.

Une communication habile et crédible, mise au service de la collectivité, peut-elle atteindre les objectifs ciblés et escomptés ? Sachant l'importance de plus en plus évidente de la communication, comme outil d'explication et de persuasion, la DSP de la wilaya de Tébessa vient d'organiser une journée de formation et d'information au profit des chargés de la communication, au niveau des organismes publics, directions de l'exécutif, APC et autres mouvements associatifs. En ce temps de pandémie, il fallait communiquer et bien maîtriser, éclairer l'opinion publique en lui fournissant les éléments de réponse indispensables, susceptibles de la guider, concernant une situation épidémiologique donnée, ici le coronavirus. En ouverture de la séance de travail, il a été constaté des vides et des insuffisances au niveau des sites officiels, de l'administration locale, ce qui nécessite une mise à jour impérieuse. Le DSP Saïd Belaïd a annoncé l'entrée dans la phase de vaccination, demandant elle aussi une communication d'explication fiable, au service de la population, mettant à contribution les moyens logistiques de la wilaya afin de garantir à l'opération de vaccination les conditions idoines. Il a été aussi question de comment parvenir à convaincre la population sur les bienfaits du vaccin. Dans sa communication explicative, le Dr Menah a souligné le bien-fondé de canaliser la communication contre les préjugés qui se sont créés, en plusieurs paramètres, culturel, économique ou encore idéologique. Les objectifs assignés à la campagne de vaccination sont : la continuité du système de santé, préservation des ressources humaines, diminution de la transmission de la contamination, baisse des cas des malades contaminés et des décès, notamment parmi la population de plus de 65 ans, jusque-là, la catégorie d'âge la plus affectée. A ce propos, la DSP a mobilisé 71 centres de vaccination qui entreront en service au fur et à mesure de la réception des arrivages des doses de vaccin. De son côté, le docteur B. Djabbari a évoqué les contraintes créées par les médias sociaux, s'agissant du vaccin, dans des sociétés encore vulnérables, une situation qui a engendré des faits d'hésitation vaccinale. En d'autres termes, les pouvoirs publics doivent inverser la tendance en recourant à la communication comme vecteur de transmission des messages officiels, ciblant les différentes populations, jeunes et moins jeunes. Petit bémol, le relâchement observé dans les mesures de protection n'aura-t-il pas un impact négatif, à moyen terme, sur la poursuite de la campagne de vaccination et des incidences sur les résultats escomptés ?