Souligné à maintes reprises par la population locale
lors des différents passages des responsables locaux, l'achèvement des travaux
de l'unique hôpital de 60 lits prévu pour la daïra de Boualem,
lancés en 2011, n'est pas pour demain. Sa réception définitive est reportée
d'année en année, ce qui agace les citoyens de cette ville qui se sont plaints
au wali lors de son récent passage dans la région. L'entreprisse
publique SOPATI détentrice du marché, ayant déclaré faillite, a été dissoute en
2017. Un vrai casse-tête pour la population de cette daïra estimée à plus de
45.000 âmes qui doivent évacuer leurs malades vers les hôpitaux de la daïra
d'Aflou (wilaya de Laghouat) plus particulièrement pour les accouchements et la
radiographie. Pour l'heure, l'unique centre de santé en fonction, doté d'une
seule ambulance, n'arrive pas à contenir le flux sans cesse croissant des
patients qui affluent le plus souvent des 5 chefs-lieux de commune ainsi que la
quinzaine de hameaux environnants. Le personnel médical, réduit à un médecin
généraliste, une gynécologue et un dentiste, arrive difficilement à répondre
aux attentes des patients venus pour une banale consultation car les cas jugés
graves sont orientés vers l'hôpital du chef-lieu de la wilaya d'El-Bayadh distant de plus de 50 km. Selon le directeur de
la santé publique de la wilaya, une procédure d'annulation du marché avec la
société publique déjà citée pour non-respect des clauses et des délais de
réalisation du projet est en cours de finalisation et toutes les dispositions
nécessaires seront prises pour la reprise des travaux, dont le taux est estimé
à plus de 70%, afin que cette structure hospitalière puisse être achevée et
livrée au début de l'année 2022.