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MC Oran: La gestion pointée du doigt

par M. Zeggai

Le MCO a réussi à passer l'obstacle de la JSS et se rachetant par conséquent de sa première défaite de la saison face à l'USMA. Sur le plan mathématique, le Mouloudia d'Oran est sur la bonne voie comme en témoigne sa position au classement, cinquième place en compagnie de l'USMA et la JSK. C'est déjà un acquis compte tenu de toutes les difficultés rencontrées durant l'inter saison. Il va falloir à présent trouver les solutions pour améliorer un tant soi peu la qualité de jeu qui n'est plus convaincante. Car, il faut avouer que l'équipe actuelle est bien loin de ses devancières. Face à la JS Saoura, les Oranais ont failli passer à la trappe après avoir passé des moments difficiles suite à la réduction du score des Sudistes. Aussi, il y a eu la balle du KO, ratée lamentablement par Nekkache qui a du mal à imposer sa présence. Ce sont les conséquences d'un recrutement effectué sans aucune stratégie. Sur quels profils ou critères s'est-on basé pour engager toute cette armada ? La preuve, c'est que ces recrues n'ont pas encore donné le plus escompté attendu par les supporters des «Rouge et Blanc» ou même par le coach Omar Belatoui. Encore plus, ce recrutement risque de porter de graves préjudices sur le plan financier au club. Là, plusieurs erreurs ont été commises, notamment en faisant confiance à des managers qui ne se soucient que de leurs commissions.

Qu'ont-ils apporté au MCO les Khettab (ex-WAB), Naâmani (ex-Al Fateh d'Arabie Saoudite), Derradja (ex-MCA), Nekkache (ex-MCA), Benali (ex-OM) ? Quant à Belkaraoui (ex-USMA) et Siam (ex-ASAM), ils devront confirmer leur statut de nouvelles recrues.

A cet effet, la direction du club aurait pu procéder à la négociation d'une baisse de salaires étant donné que le rapport valeur-rendement n'est pas respecté au vu des prestations des joueurs.

Même la venue de l'entraineur Bernard Casoni s'est faite sans aucun critère puisque le technicien français n'a finalement pas tenu longtemps. C'est d'ailleurs ce qui explique le conflit entre certains actionnaires et le premier responsable de la SSPA/MCO. D'autre part, à propos de la licence professionnelle, et contrairement à ce qui a été dit ici et là, selon une source proche du club, la situation n'a pas avancé d'un iota à quelques jours seulement de la fin de l'expiration du délai de la DCGF pour complément du dossier des 19 documents. Comme quoi, le Mouloudia reste encore une fois victime de la gestion anarchique par la faute de certains actionnaires qui continuent de «briller» par leur absence.

La réussite d'un club dépend de la qualité de son programme et de la compétence de ces gestionnaires. Est-ce le cas au MCO ? Par ailleurs, on, vient d'apprendre que le wali d'Oran Messaoud Djari vient d'octroyer une subvention de trois milliards de centimes, sans parler d'une première contribution de janvier dernier de l'ordre de trois milliards 500 millions de centimes. Une bouffée d'oxygène pour la direction. Mais, avec l'absence de Tayeb Mehiaoui en voyage à l'étranger, les joueurs sont dans l'expectative pour leur régularisation. Ce qui n'est pas fait pour arranger les choses à la veille du choc ESS-MCO.