La délégation communale «El Emir» prévoit de lancer, dès la semaine prochaine, une nouvelle opération de démantèlement de toutes sortes d'obstacles et autres dispositifs d'empêchement de stationnement, installés illégalement et de manière sauvage sur la chaussée. Il s'agira, cette fois-ci, de cibler tout le périmètre relevant de la juridiction de la 16ème sûreté urbaine, à savoir le Bd de l'ALN, la rue Mohamed Khemisti, une partie de la rue Larbi Ben M'hidi, la place du 1er Novembre et l'ensemble des ruelles adjacentes.

Encouragée par le succès d'une première opération ayant ciblé, le 21 octobre dernier, le quartier de Miramar au centre-ville, avec le concours des éléments de la 8ème sûreté urbaine, la délégation communale «El Emir» veut ainsi assainir graduellement la voie publique du centre-ville de tous types d'obstacles anarchiques qui entravent, dans certaines artères, le stationnement libre et la circulation automobile. Il s'agit surtout, selon une source de la délégation communale, de «mettre fin à un phénomène qui commence à prendre des proportions alarmantes, à travers lequel certains citoyens indélicats se sont donné le droit de s'accaparer des espaces publics, soit pour les réserver au stationnement de leurs propres véhicules, soit pour empêcher les autres automobilistes d'y stationner sous prétexte qu'ils sont mitoyens à leurs habitations».

Des dispositifs d'empêchement de stationnement, explique la même source, qui «sont souvent fabriqués de manière artisanale, en métal ou sous forme de tubes en béton, coulés à même le sol, qui ne répondent à aucune norme de sécurité».

Des dispositifs qui en plus de leur caractère illégal, car n'ayant fait l'objet d'aucune procédure de demande administrative auprès des autorités compétentes, représentent, en outre, souligne la même source, «une entrave à la circulation automobile et même, dans certains cas, un danger avéré pour la sécurité des piétons».

L'opération de la semaine prochaine prévoit également le démantèlement des clôtures métalliques entourant certains chantiers qui non seulement enlaidissent le centre-ville mais en plus débordent outrageusement sur les trottoirs empêchant les piétons d'y circuler en sécurité.