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Suite à l'effondrement d'un immeuble, au 52 rue de Mostaganem...: Des familles mal-logées bloquent la ligne du tramway     

par S. M.

Des familles mal-logées ont bloqué, hier matin, durant plusieurs heures l'accès du tramway dans la rue Mohamed Boudiaf (ex Mostaganem) provoquant une perturbation du trafic de ce moyen de transport urbain. Les protestataires ont investi la rue pour exiger leur relogement immédiat.

En effet, l'effondrement de l'immeuble sis au 52 rue de Mostaganem qui a eu lieu lundi, aux environs de 19h, a créé une véritable panique parmi les occupants et heureusement aucune victime n'est à déplorer. Les services de police dépêchés sur les lieux pour éviter tout dérapage avaient trouvé des difficultés à convaincre les protestataires pour libérer la voie. Après plusieurs heures de négociation, les protestataires ont accepté de dégager le tracé du tramway aux alentours de 11h. « Des familles mal-logées ont bloqué durant toute la matinée de mardi le tracé du tramway empêchant la circulation des rames. Le trafic a été toutefois repris à 11h du matin et actuellement les rames circulent normalement », affirme le chargé de communication de la SETRAM.

Il est à noter que ce n'est pas la première fois que des familles mal-logées bloquent l'accès du tramway sur la rue Mostaganem pour exiger leur relogement. Il y a près d'un mois, des mal-logés de Hai Derb qui avaient refusé d'être recasés à Diar Errahma, en attendant leur relogement, avaient bloqué, le boulevard Maata Mohmed El Habib, à la place Valero. Ces familles qui étaient à la rue depuis presque une semaine, avaient interpellé le wali d'Oran, pour un relogement dans les plus brefs délais, sans passer par la case Diar errahma.

Durant plus d'une heure, la route ainsi que le tramway ont été boqués et il aura fallu l'intervention des services de sécurité pour calmer les esprits et rouvrir la route à la circulation. Il faut aussi noter, qu'à chaque opération de relogement, des familles exclues se rabattent sur la voie du tram, notamment dans la station ?Cherfaoui', Haï Derb, et à Es Senia, créant ainsi des désagréments à la société et aux usagers.