La Confédération algérienne
du patronat (CAP) dresse un constat «inquiétant» sur la filière tomate
industrielle. C'est au cours d'une rencontre de travail organisée hier avec la
Section nationale des conserveries et de la transformation des produits
agricoles (SNCTPA), pour débattre des problèmes qui pèsent sur cette filière
notamment celle de l'industrie de la tomate, que ce constat a été mis au jour.
Selon un communiqué de la confédération, la réunion, présidée par le président
de la confédération, Boualem M'rakach
et le président de la SNCTPA, Mohamed Moncef Zaïm, au
siège de la confédération, a été consacrée à l'ensemble de ce secteur
d'activité économique, «affecté grandement par une accumulation de
difficultés», précise la même source. La confédération dresse un constat
«inquiétant» de cette filière faisant état de «12.000 familles qui se
retrouvent dans la précarité à cause des problèmes auxquels font face les
entreprises de l'industrie agroalimentaire». La CAP évoque également «2.500
agriculteurs qui ont abandonné la culture de la tomate industrielle, faute
d'unités de transformation installées, en plus de celles qui sont à l'arrêt et
dont les potentialités de production sont estimées à 60.000 tonnes de concentré
de tomate». Une quantité qui pourrait satisfaire 70% des besoins nationaux en
tomate industrielle, selon la même source.
La CAP estime que «la
relance de la filière est une priorité qui passe par un engagement sincère pour
organiser la filière et augmenter ses capacités productives», conclut le
communiqué.