Les
prix des fruits et légumes connaissent depuis quelques jours une nette tendance
à la baisse. Ainsi sous l'effet de la météo, les prix des fruits et légumes ont
baissé au grand bonheur des consommateurs. «C'est un retour à la normale,
conséquence des pluies enregistrées depuis le mois de septembre sur certaines
régions du pays, la production est abondante », dira un commerçant. La plupart
des légumes sont en baisse après qu'ils aient enregistré des pics vertigineux
il y a une dizaine de jours. C'est le constat fait dans plusieurs marchés à
Oran. Hier matin au niveau du marché populaire de la rue des Aures ex-la Bastille au
centre-ville, les prix étaient plutôt cléments, selon des ménagères.
La
pomme de terre de très bonne qualité dite primeur est cédée entre 40 et 60
dinars selon le calibre. Les carottes sont cédées à 70 dinars, les oignons
entre 20 à 30 dinars, selon la qualité. le chou-fleur
est passée de 240 dinars le mois passée à 30 dinars, la tomate a perdu
plusieurs dinars, elle est descendue de 100 voire 140 dinars à 35 dinars hier
au marché de la Bastille. Toutefois tout ce qui provient des serres est cher,
comme les poivrons cédés entre 60 et 100 dinars, pour le poivron vert, et pas
moins de 200 dinars pour le poivron rouge. Selon un vendeur, tout ce «qui
provient des serres est cher car cela nécessite plus de moyens pour
l'agriculteur, tandis que l'offre n'est pas très grande». La laitue de très
bonne qualité est proposée entre 70 et 80 dinars contre 120 dinars il y a
quelques jours. Pour ce qui est des fruits, les pommes locales sont proposées
entre 140 et 200 dinars. Les bananes à 250 dinars, les poires entre 150 et 200
dinars. Toutefois le prix du poulet a connu une hausse. Le poulet entier est
vendu entre 340 et 370 DA le kilogramme, et entre 380 et 400 le kilo en détail.
La dinde entre 400 et 1.000 dinars le kilo, selon les parties. Cette hausse est
due, selon un boucher, à l'absence d'un plan de production agricole stable.
Chacun se livre alors à la spéculation et les prix ne peuvent qu'augmenter. La
hausse est aussi justifiée en grande partie par l'interruption volontaire du
travail de certains éleveurs avicoles qui dénoncent la concurrence illégale
qu'ils subissent de la part des éleveurs non déclarés.