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Après le ravalement des façades de la cité «420 logements» Es Seddikia: Une opération pour la suppression des paraboles des balcons

par K. Assia

L'opération de ravalement des façades et de peinture lancée à la cité ?420 logements' d'Es Seddikia a été achevée. Celle-ci sera suivie d'une autre action qui est l'enlèvement des têtes de paraboles individuelles et leur remplacement par une parabole géante. Cette opération menée par la direction du Logement porte sur l'embellissement de la ville et la préservation du style architectural. Elle vient aussi en application des directives de la wilaya de sorte qu'elle a été déjà lancée dans d'autres cités, à l'exemple de la cité des Falaises, le quartier de Gambetta, entre autres. En effet, il n'est plus admis aucune antenne parabolique apparente. Le locataire doit apprécier les bienfaits d'une antenne parabolique géante, dotée de quatre têtes avec l'insertion de fils gainés dans la goulotte. Il sera relié à une parabole géante posée sur la terrasse et qui n'altèrera, en aucune manière, la vue d'ensemble. Elle remplace désormais tous les appareils installés, anarchiquement, sur les fenêtres et balcons des immeubles. Cette campagne va se poursuivre, à travers d'autres quartiers de la ville. En 2016, l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran (Opgi) avait informé les habitants des nouvelles cités ayant bénéficié de logements dans le cadre de la résorption d'habitat précaire que l'installation des paraboles sur les façades est interdite, faute de quoi l'office prendra des mesures. Des endroits ont été réservés pour l'installation des antennes paraboliques sur les terrasses. Tout contrevenant risque des poursuites judiciaires et l'expulsion. En 2008, le ministère de l'Habitat avait donné instruction d'interdire à tous les nouveaux locataires l'installation d'assiettes paraboliques sur les façades des immeubles. Cependant, les paraboles continuent de défigurer l'aspect architectural de nos immeubles, notamment dans les nouvelles cités. En 2011, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme a invité les promoteurs immobiliers à se rapprocher des architectes et du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication pour trouver une solution à ce phénomène et éviter de telles situations qui portent atteinte à l'image de nos villes et aux façades des immeubles.