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El-Bayadh: Les routes et l'eau potable posent toujours problème

par Hadj Mostefaoui

  Le sempiternel problème de réfection et de remise en état des deux ouvrages d'art du chemin communal affaissés depuis les inondations du mois de mai 2014 remonte à la surface. C'était lors de la récente visite du premier responsable de la wilaya dans cette commune profondément enfouie au creux d'un vallon des monts de l'Atlas saharien. Une route, défoncée en plusieurs points. Les travaux de remise en état, attribués à une entreprise privée, traînent depuis plus de cinq années en dépit des injonctions et des mises en demeure émanant du maire de cette collectivité locale qui peine à sortir la tête de l'eau.

Au chef-lieu de la commune de Ghassoul, le wali s'est enquis des travaux d'un lycée de 1.000 places, tout en tendant l'oreille aux habitants de cette commune de plus de 3.000 âmes venus lui faire part du problème d'approvisionnement en eau potable auquel ils sont confrontés. En réponse à leurs multiples interrogations, M. Kamal Touchene a assuré que des travaux de renforcement du réseau de transport d'eau potable seront incessamment entrepris à partir des deux nappes souterraines d'El-Maghssel, sur une longueur de 25 kilomètres et que des instructions ont été données au directeur des travaux publics pour la reprise imminente des travaux de remise en état du chemin communal.

Sur le site du barrage de Larouya, le wali a préconisé le renforcement du réseau d'irrigation qui dessert les exploitations agricoles de la palmeraie de Brezina, ainsi que la vaste plaine de Dayet El-Bagra qui compte 35.000 hectares de terres agricoles réservées à l'investissement privé. Une formule qui a connu des hauts et des bas au cours des trois dernières années. Au chef-lieu de cette daïra, le wali a inauguré deux stades de proximité et visité une école primaire fraîchement réceptionnée. Les habitants du hameau de Sid Hadj Dine lui ont fait part de leur problème d'approvisionnement en gaz de ville, d'autant plus que la conduite principale passe à moins d'un jet de pierre de leur village, rappelant au passage qu'une bonbonne de gaz leur coûte les yeux de la tête plus particulièrement pour les familles les plus démunies qui doivent débourser plus de 700 DA l'unité.