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Cité 2500 logements AADL de Ain El Beida: Les habitants dénoncent l'absence des infrastructures de base

par J. Boukraâ

Les habitants de la cité 2.500 logements-site 1- viennent de monter au créneau afin de dénoncer ce qu'ils estiment des lacunes qui ternissent leur cadre de vie. Ces derniers, se plaignent aux autorités locales de la dégradation des conditions de vie dans leur cité.

Ayant pris possession de leurs logements, en début d'année 2016, les habitants dénoncent l'absence d'infrastructures de base. Par le biais d'une correspondance adressée à notre rédaction, ils réclament la création d'un stade de proximité à côté du CEM, l'éradication du monticule de terre qui se trouve entre le CEM et le lycée, le lancement des travaux de la Maison de jeunes, l'achèvement des travaux du château d'eau qui pénalise les locataires des immeubles à 9 étages à avoir de l'eau courante, l'accélération du raccordement en fibres optiques pour le téléphone et Internet comme promis par le wali depuis mars dernier ; ce qui a entravé l'ouverture d'une annexe communale et du bureau de poste ainsi que la non ouverture d'antennes de Sonelgaz ou d'Algérie télécoms. Ces habitants dénoncent, également, le retard de la visite d'inspection concernant la ligne de transport urbain n°16.

Le côté écologique n'est pas en reste puisqu'ils dénoncent l'amoncèlements des ordures ménagères, dans tous les coins de la cité et surtout sur le sol du fait du nombre insuffisant de bacs à ordures et dont l'enlèvement se fait de façon aléatoire à cause du seul petit camion à ordures qui dessert, une cité de 7.700 logements. La mise en place d'une clôture entre la cité et les différents chantiers de constructions afin d'éviter que la cité soit une décharge de déchets inertes, est plus qu'urgente, selon les riverains qui interpellent les autorités locales pour l'ouverture d'un poste de Police pour leur sécurité ainsi que leurs biens. Le manque de commerces est un de leurs soucis quotidiens et est aussi soulevé. Ils réclament plus d'attention de la part des autorités locales. Ils demandent dans le même sillage l'inscription, au titre d'équipements, d'autres écoles, sans oublier une crèche qui relèverait du secteur public ainsi qu'un lycée.