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USM Harrach: L'équipe dans un véritable labyrinthe

par M. Zeggai

A quel jeu jouent Mohamed Laib et ses proches collaborateurs ? C'est la question que se posent les inconditionnels du club de la banlieue algéroise. Le scénario de la saison précédente, où les Harrachis ont réussi à se maintenir de justesse, se profile à l'horizon tant la gestion laisse à désirer.

A présent, l'USMH est lanterne rouge avec trois défaites en autant de matches joués. Ce sont là les conséquences de la gestion approximative de Mohamed Laid et de ses assistants.

Cette direction est incapable de trouver les mécanismes de financement pour qualifier les recrues en raison d'une dette au niveau de la CRL. On y ajoutera un stade dans un état catastrophique au point d'être non homologué, obligeant l'USMH à recevoir ses hôtes au stade Omar Hamadi, sans oublier le manque d'intérêt à l'égard des joueurs du cru qui ont décidé de changer d'air. Notre source nous a fait savoir que plusieurs jeunes ont quitté l'USMH, à l'image des Beyoud, Bouaâlami, Cherid et Lounes, qui sont partis à l'OM. Ajoutez à ceux-là Hamidi au MCO, Layati à l'ASAM, Lamali et El-Hindi à l'ASMO. En contre-partie, les fans harrachis n'ont pas été convaincus par le recrutement, à l'exception peut-être de Laâbani (USMBA), Abdi (MCS), Attouche (DRBT) et Ouhedda (RCK). C'est la situation qui prévaut actuellement à l'USMH. Dans le milieu du club, Mohamed Laib est pointé du doigt pour ses décisions unilatérales avec en plus la marginalisation des enfants du club. A notre avis, faute de moyens financiers, le champ de manœuvre des dirigeants harrachis est forcément limité, ce qui explique le retour à la politique de rajeunissement de Boualem Charef. Mais sans ce dernier, considéré être à l'origine des exploits de l'USMH, cela s'est avéré comme un suicide.

Et la preuve est là, surtout que Mohamed Laib a préféré faire confiance aux personnes étrangères au cercle harrachi qui ont fini par mettre en péril la formation Jaune et Noir. A présent, devant la gravité de la situation, personne ne veut réagir, ne serait-ce que par respect pour l'histoire de ce club ou à l'engouement populaire qu'il suscite, et ce malgré les appels et sit-in des supporters pour essayer de sensibiliser les autorités locales à intervenir et mettre fin à cette mascarade qui risque d'envoyer le club des Tahar, Abdelkader, Meziani, Lounici, Lahcene, Selmi, Jefjef, Mokhtar Belabed vers le purgatoire.

Une prise de conscience est à souhaiter. A commencer par le départ de l'actuel président et de ses proches collaborateurs, qui ont non seulement échoué dans leur mission, mais qui ont nui à l'image du club par leur gestion, comme indiqué dans les réseaux sociaux. Pour le moment, l'USMH est devenue un club à la dérive et la responsabilité des actionnaires au même titre que les anciens présidents est totalement engagée avec, en plus, le silence des autorités locales qui assistent à la mort lente de ce prestigieux club, qui a toujours forcé le respect et l'admiration. L'USMH, connue par la qualité de son jeu, celle de ses joueurs et le soutien indéfectible de ses fans, se trouve dans un véritable labyrinthe.