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Des
dizaines de parents d'élèves à Belgaïd ont exprimé,
hier, leur mécontentement sur les conditions déplorables dans lesquelles se
trouvent leurs enfants. Ces familles ont été relogées avant le mois de ramadhan
dernier à Belgaïd dans le cadre de l'éradication du
vieux bâti, mais l'école prévue pour leurs enfants ne peut répondre aux besoins
exprimés, a indiqué hier un parent d'élève, signalant que cette véritable
surcharge des classe exaspère les familles. «Ils sont 60 élèves, parfois plus
par classe», affirme une mère de famille. Inquiets et désespérés, les parents
d'élèves ont lancé hier un appel pressant aux responsables de l'Education pour
prendre leurs responsabilités et remédier au problème. Les enseignants ont dû
recourir au système de dispatching en attendant que des dispositions concrètes
soient prises, apprend-on.
A vrai dire, deux écoles ont été réalisées à Belgaïd en prévision de cette rentrée et l'un des établissements a été inauguré mercredi dernier par le wali d'Oran alors que le second où sont scolarisés ces enfants des îlots 6, 7, 8 et 9 entre autres, est dépourvu de toute commodité, selon le collectif. On dénonce l'absence d'eau, d'électricité et également un manque d'enseignants. La surcharge des classes pèse sur le quotidien des enfants qui, malheureusement, ne peuvent s'adapter à un tel chamboulement, explique-t-on. La majorité était inscrite dans les écoles de Choupot ou de Boulanger avant qu'ils ne déménagent et se retrouvent face à un tel calvaire. Devant cet état de fait, le collectif des parents d'élèves tire la sonnette d'alarme sur les insuffisances constatées et interpelle le wali d'Oran pour que des solutions soient apportées afin de répondre aux attentes des habitants relogés récemment dans ce nouveau pôle urbain. |
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