Plusieurs fois posé sur la table de l'exécutif
communal, le problème des vespasiennes dans la ville de Tiaret revient au devant des préoccupations du mouvement associatif local,
à commencer par «Essalem El Akhdar»
versée dans la défense de la nature et la protection de l'environnement. En
effet, dans une ville qui compte plus de 300.000 âmes, l'absence des toilettes
publiques pose un véritable problème. Pourtant, la commune a déjà affecté des
locaux à des jeunes sans emploi pour en faire des vespasiennes mais jusqu'à ce
jour, rien n'a été réalisé sur le terrain. Dans une lettre, rendue publique, à
l'adresse des autorités locales, le président de l'association «Essalem Al Akhdar» évoque l'échec
de l'opération de réalisation de toilettes publiques par la commune. «Le
citoyen lambda a cru à la délivrance quand une grande opération a été
entreprise par l'APC pour la réalisation de toilettes publiques aux quatre
coins de la ville. De petites constructions en béton et dotées de réservoirs
d'eau qui auraient dû soulager passagers et piétons, d'autant que Tiaret
souffre énormément de l'absence de vespasiennes, mais leur non-exploitation
pour des raisons inconnues sonne comme un autre paradoxe à inscrire dans le
registre de l'absurde», écrit M. Ghouzi Mohamed Refassi. «On ne va pas trop s'étaler sur l'utilité d'un tel
équipement public mais leur fermeture dès lors qu'ils ont coûté de l'argent à
la collectivité pose de sérieux problèmes de salubrité publique. Notre
association, soucieuse d'un environnement plus équilibré en rapport avec les
dépenses publiques nonobstant la demande citoyenne, exige leur réouverture
immédiate faute de quoi elle se verrait dans l'obligation d'initier des actions
de protestation», conclut le président de l'association.