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A la fin du derby ASMO-OMA,
les joueurs asémistes ont pris la décision de déposer
leurs maillots au rond central en signe de protestation suite à la non
perception de leurs dus, depuis la saison écoulée pour les anciens, et depuis
l'entame de la saison pour les nouveaux. Encore plus, les joueurs ont entamé
une grève, puisqu'ils ont séché la séance de la reprise des entrainements,
prévue dimanche. Certains dirigeants se contentent de promesses qu'ils n'ont
jamais tenues. Quant au coach Salem Laoufi, il ne
veut nullement s'immiscer dans cette affaire. «Je n'ai rien à dire sur un
problème qui concerne la direction du club», dira-t-il. Dépôt de maillots,
grève, promesses non tenues, négligence des autres catégories, l'équipe des U21
ayant perdu ses deux premiers matches, c'est la mascarade au vrai sens du
terme. Une grande première qui sera marquée d'une tâche
noire dans l'histoire de l'ASMO. C'est dire que le nul acquis à El-Eulma n'est
qu'un feu de paille face à une équipe du MCEE ayant connu de grands
chamboulements à tous les niveaux. La contre-performance essuyée face à un
promu, l'OMA, au stade Bouakeul, a donné lieu à
beaucoup de spéculations devant le mutisme total des dirigeants qui continuent
dans leur fuite en avant. Alors, à qui s'adresser ? Et qui est-ce qui peut
sauver les meubles à l'ASMO ? Les automatismes d'autofinancement annoncés par
la SSPA/ASMO n'ont jamais vu le jour. Les investisseurs et autres sponsors ne
semblent guère intéressés. Aujourd'hui, la situation est critique à un point où
l'ASMO risque d'entrer dans un labyrinthe où il lui sera très difficile de s'en
sortir. De nombreux observateurs estiment que seul le vice-président du CSA,
Mohamed Saâdoun «Moumouh»,
pourrait sauver le club au moment où tout le monde attend sa nomination au
poste de PDG de la société sportive, une décision avalisée ou cautionnée par
les autorités locales et le wali d'Oran, Mouloud Cherifi.
En tout cas, les supporters des «Vert et Blanc» sont de nouveau déçus non seulement par le résultat et la prestation des joueurs lors du match face à l'OMA, mais également de la manière dont est gérée leur équipe préférée. A cette cadence, rien ne se profile à l'horizon, à moins d'une prise de conscience qui pourrait éventuellement éviter au club de graves préjudices qui menacent l'ASMO. La seule solution vient de la franchise des dirigeants, qui continuent de vendre des illusions au public asémiste. Un exemple : pour tout le monde, le nul concédé vendredi dernier a été une grande déception et logique au vu de la médiocre prestation de l'équipe en seconde mi-temps, sauf pour certains qui continuent de duper l'opinion publique en s'acharnant à refuser d'admettre la réalité du terrain. En somme, une réunion devait être provoquée pour débattre de la situation du club et trouver les solutions qui s'imposent à moins que cette situation n'arrange certains intérêts, et là c'est une tout autre histoire. |
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