Les différents projets LPA de Belgaïd (commune de Bir El-Djir) continuent d'alimenter les débats à Oran et suscitent les réactions les plus hostiles envers les responsables. Ces projets, lancés pourtant en 2013, sont encore loin d'avoir vu le jour pour la majorité d'entre eux, alors que d'autres en phase de construction sont dans un état lamentable en l'absence de contrôle et de suivi par les responsables locaux. Avant-hier, une vidéo «choc» filmée par un bénéficiaire du projet 189 a fait le tour des réseaux sociaux. Une séquence dans laquelle le propriétaire de l'apparemment montre on ne peut plus clair les défauts de construction dans ce projet qui a été récemment attribué. « C'est un vrai désastre, tout est à refaire. J'ai déboursé 30 millions de centimes pour refaire tout l'appartement et je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises », explique le propriétaire sur la vidéo dans laquelle on voit nettement des murs pourtant fignolés avec du plâtre, défoncés juste avec la force des «doigts». Quant aux cadres des portes de séparation, ils ont été entourés de cartons et de divers papiers pour les stabiliser avant d'être masqués avec du ciment. Il faut dire que l'étendue des dégâts est importante dans la plupart des projets LPA qui ont été notamment attribués à des sociétés étrangères, comme celui des 189 logements. Cette «calamité» dans les travaux a été également constatée dans d'autres projets où des murs peuvent «s'effondrer» à tout moment tel un château de sable.

Pointé du doigt à maintes reprises, l'OPGI d'Oran en sa qualité de premier responsable n'a jamais daigné demander des comptes ni poursuivre en justice ces promoteurs qui mettent en péril la vie des familles et des enfants. Par ailleurs, on croit savoir que la question des VRD (voirie et réseaux divers) qui a longtemps bloqué l'exploitation de certains projets a débouché sur une issue favorable et les promoteurs chargés d'effectuer cette opération ont entamé le travail hier.