En
cette période estivale, et à l'instar des années précédentes, la prestigieuse
contrée côtière d'Aïn El Turck
connait un grand afflux de migrants subsahariens en quête de travail dans le
secteur de la construction notamment. En fait, leur nombre s'accroit dès le
début du printemps, période propice aux travaux d'aménagement dans les villas
en perspective de la saison estivale. En effet, de nombreux propriétaires
d'habitations opèrent des aménagements en perspective de la location de leurs
villas. De nombreux Subsahariens sont sollicités par les contremaitres chargés
du suivi des chantiers en raison à priori de leur main d'œuvre bon marché. Certains
leur offre en plus le gîte sur les lieux de leur travail, comme c'est souvent
le cas des propriétaires d'habitations où ils sont appelés à procéder à des
aménagements et/ou à des travaux de jardinage et d'entretien. Fuyant en
majorité les troubles prévalant dans leur pays d'origine, ces Subsahariens se
font recruter dans ces chantiers le temps d'économiser de l'argent soit pour
subvenir à leurs familles laissées dans leurs pays soit pour financer leur
participation à une traversée clandestine vers les côtes du Vieux continent à
partir des plages de cette contrée.
La
majorité d'entre eux ont invoqué le fait qu'il ne disposerait pas de document
mais sans cacher comment ils escomptent rallier le Vieux continent. Presque le
même son de cloche s'est fait entendre par d'autres interlocuteurs subsahariens
abordés à ce sujet par Le Quotidien d'Oran. Toujours est-il qu'un certain
nombre d'entre eux, n'ayant pas apparemment trouvé un emploi, s'adonnent à la
manche pour subvenir à leurs besoins, d'autres encore proposent à la vente des
différents produits qu'ils étalent sur des tissus à même le sol dans
différentes zones stratégiques de la municipalité d'Aïn
El Turck. Vivant en communauté, ces Subsahariens
louent des masures dans les bidonvilles ceinturant cette contrée. Selon le
constat établi par Le Quotidien d'Oran,c'est
durant la saison estivale que le nombre de ces Subsahariens s'accroit
ostensiblement en raison de la multiplication de l'offre de travaux
d'aménagement, d'entretien et de jardinage dans les habitations de ladite
contrée. Notons encore que le phénomène de Subsahariens clandestins recrutés
dans les bidonvilles de cette contrée, a pris également des dimensions
démesurées ces dernières années. Les contrevenants n'hésitent plus en effet à
solliciter ces migrants pour des travaux de constructions illicites, en leur
proposant en complément d'un salaire dérisoire dans la majorité des cas, le
gîte sur les lieux du travail et parfois même la nourriture.