L'action de solidarité menée, à la fin de la semaine écoulée, par l'association «Adhamir» en direction des personnes âgées pensionnaires du foyer d'accueil de cette catégorie de la population, sis à Hamma Bouziane, a été une occasion pour donner un peu de joie à ces pensionnaires, pour la plupart sans famille. Le déplacement des membres de cette association, en activité depuis 2012 dans ce créneau, a coïncidé avec la célébration de la Journée nationale des personnes âgées, et précédant de quelques jours le mois de Ramadhan, un mois accablant sur le plan affectif pour ces pensionnaires, puisqu'il leur manquera la chaleur du foyer familial durant ce mois sacré, plus que tout autre période de l'année. Justement, nous dira la vice-présidente de l'association «Adhamir», Imène Zitouni, la période est propice pour chaque citoyen qui chercherait à faire le bien de ramener un pensionnaire passer quelques jours de Ramadhan, ou tout le Ramadhan, dans la chaleur d'un foyer. Ajoutant qu'il y a des familles qui font ce geste de bienfaisance, en emmenant un pensionnaire ou deux passer le Ramadhan chez eux, parfois juste pour un f'tour, «et vous ne pouvez pas imaginer combien cela les rend heureux quand ils sont invités chez des familles, même pour une journée», dira-t-elle. Non sans remercier les citoyens qui les ont toujours aidés dans leur mission d'aide aux personnes âgées, notamment sur le plan de la prise en charge médical. Notons que 82 pensionnaires, 45 hommes et 37 femmes, vivent dans le foyer pour personnes âgées de Hamma Bouziane. Un chiffre en baisse, note Imène Zitouni, car le nombre des pensionnaires dépassait toujours la centaine il y a quelques années, mais les décès et, surtout, le «durcissement» de la réglementation qui a limité l'abandon des personnes âgées par leurs familles, ont fait que ce chiffre soit en baisse.

Donc, on ne rencontre que des pensionnaires pour la plupart sans proches ou familles qui séjournent dans ce foyer, ou la vie est assez confortable avec un toit au-dessus de leurs têtes, bien meilleure que l'errance dans la rue.