Grâce
au système de lecture automatique des plaques d'immatriculation des véhicules
ALPR, installé dans un véhicule de la police qui fait des rondes ou s'installe
dans un point fixe de contrôle, on a pu retrouver la trace de 1.697 véhicules
recherchés et la saisie de 1.352 autres véhicules en circulation avec de
fausses immatriculations, durant l'année écoulée. C'est ce qui ressort du bilan
de l'année 2018, communiqué par l'inspection régionale de la police à l'Est. Ce
système technique, relativement récent, est composé de quatre caméras frontales
de jour et une autre de nuit, reliées à une base de données des véhicules
recherchés. D'où son efficacité pour traquer les voleurs de véhicules et ceux
qui mettent en circulation des véhicules avec de fausses immatriculations. Car,
le système permet d'identifier et de comparer, en temps réel, les plaques
d'immatriculation de n'importe quelle voiture, à la base de données de la
police. Il reste, cependant, que ces équipements ne sont pas exploités de la
meilleure façon qui soit, selon les services de sécurité, eux-mêmes, qui
recommandent l'intensification de l'utilisation de l'ALPR et lui accorder un
entretien régulier pour lui garder toute son efficacité et son rendement.
Relevons dans ce cadre, que la police a enregistré dans la même période plus de
10.500 infractions aux règles relatives à la limitation de vitesse (excès de
vitesse) et plus de 8.000 infractions en matière de dépassement de la vitesse
réglementaire (30, 40 km/h). Alors qu'on a opéré, note le même bilan, plus de
11.300 retraits du permis de conduire.