Les méfaits du tabac et des différentes drogues et stupéfiants ont fait l'objet, hier, d'une conférence scientifique tenue à l'Université des sciences islamiques Emir Abdelkader et animée par des médecins de l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch.

Lors de cette conférence scientifique, organisée à l'occasion de la semaine maghrébine de la santé universitaire et qui se veut aussi une rencontre de sensibilisation de la communauté en question, il y a lieu de souligner l'intervention de la psychiatre, le docteur Nesrine Lakhel, qui a abordé le cas particulier des accros au kif traité comme genre de stupéfiants répandu dans le milieu des étudiants, mettant en exergue ses conséquences psychologiques et physiques. De même que ses incidences négatives dans la réussite des sujets concernés tout le long de leur cursus à l'université. En sus des explications au sujet des voies et moyens adoptés pour faire face à ces cas, en coordination avec le centre de cure et de désintoxication, situé au niveau de l'hôpital psychiatrique « Frantz Fanon » de Blida. Aussi, elle a cité toutes les complications qui les caractérisent.

« Dans ma communication, fait-elle savoir, j'ai commencé à parler de la plante du kif, ou cannabis, et d'abord la situer sur le plan géographique où elle existe, et cela avant de passer aux manifestations physiques et psychologiques résultant de la consommation de cette drogue », insistant surtout sur le côté psychologique. Et de poursuivre que les sujets accros à celle-ci vivent souvent des situations de dépression, ils peuvent être sujet à des troubles du comportement. Troubles du comportement pouvant être représentés par des troubles cognitifs chroniques se traduisant souvent et particulièrement par des problèmes liés à la concentration et à la mémoire, aspects très importants pour l'étudiant en général qui veut réussir dans ses examens. Cependant, son cursus universitaire s'en trouve menacé et il est empêché d'arriver au bout et la cause est la consommation au long cours du cannabis, ou du kif traité, affirme-t-elle.