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Une enveloppe de 12 millions de DA débloquée: Lancement des travaux de réhabilitation de la voirie à Ain El Turck

par Rachid Boutlelis

Parallèlement à une opération de bitumage, qui a ciblé une douzaine de chaussées ayant été décapées 15 mois auparavant, les rues essaimées à travers la municipalité d'Aïn El Turck font l'objet d'une réhabilitation. Celle-ci se résume essentiellement à travers le colmatage des brèches et autres nids de poules, tapissant la grande majorité des chaussées.

En effet, un peu plus d'une année et demie après avoir été ciblées par une opération de décapage cette douzaine de ruelles, essaimées à travers le centre de la municipalité d'Aïn El Turck, ont enfin fait l'objet de bitumage. Les chaussées de ces rues ont, en effet, été décapées plus de 15 mois auparavant et ce, dans le but d'être restaurées, avant que les travaux ne soient subitement suspendus. L'opération a touché ces chaussées sur une distance globale de plus de 1 km.

Un apport financier d'un montant de 12 millions de DA a été dégagé pour financer les travaux de ce projet d'utilité publique ayant accusé un énorme retard par rapport au délai prescrit pour sa réalisation et ce, avec un éventail de contraintes et de désagréments, qui se sont répercutés, négativement, sur le cadre de vie de la population. Selon des sources proches du service de l'Urbanisme de l'APC, par le biais de ces opérations de restauration, il s'agit de tenter de redorer le blason terni par des contrevenants et des sociétés sous-traitantes, affiliées à des entreprises étatiques, qui ont effectué des travaux en sous-sol sans pour autant daigné remettre en état les chaussées et ce, en violation du cahier des charges. Il importe de noter, dans cette optique, que le wali d'Oran a adressé des instructions pour l'installation d'un bureau spécial chargé de la délivrance des autorisations d'intervention sur la chaussée, aux concessionnaires des réseaux. L'initiative vise à faciliter les procédures aux intervenants sur les réseaux à l'intérieur du tissu urbain et mettre, ainsi, en place un fichier de suivi de toute opération sur le territoire de la municipalité d'Aïn El Turck, notamment en matière de remise en état de la chaussée. Notons que les dispositions relatives à l'autorisation de voirie sont foulées au pied, en général, notamment en ce qui concerne la phase « post-travaux ». A quelques rares exceptions près, la remise en état de la voirie est inobservée. Ce malheureux état de fait est à l'origine de la dégradation des chaussées dans les 4 municipalités que compte la daïra d'Aïn El Turck. En effet la détérioration des chaussées, occasionnées par les divers chantiers ciblant le domaine public national ou départemental, engendre d'énormes désagréments à la population et à la collectivité en altérant le paysage urbain. «Les opérateurs doivent changer de comportement en faisant preuve de plus de responsabilité vis-à-vis de ce volet. L'administration, elle aussi, doit faire montre de plus de répression à l'égard des contrevenants en vertu des prérogatives, qui lui sont dévolues par la loi. La problématique de l'intervention sur les voies publiques (routes, trottoirs, espaces publics, dépendances ou accotements, réseaux, etc.» a fait remarquer le wali, lors d'un récent briefing qui a regroupé l'ensemble des maires et des responsables des directions concernées de la wilaya d'Oran. Notons, également, que le chef de l'Exécutif a pris, il y a une dizaine de jours, une directive interdisant toute intervention sur les réseaux, sans autorisation, des services compétents des communes.