Les souscripteurs du lotissement
d'El Menia sont revenus, hier, à la charge en se
rassemblant devant le cabinet du wali pour réclamer la reprise des travaux de
voirie et d'aménagement des accès aux différents lots, pour pouvoir entamer la
construction de leurs bâtisses ou commerces. Selon le président de
l'association des acquéreurs des lots en question, Med Chérif Meslem, les travaux de réalisation des routes et accès au
lotissement, s'il est vrai qu'ils ont démarré en trombe au début de l'année
2018, ils se sont brusquement arrêtés depuis près de trois mois maintenant. Un
arrêt du chantier qui, d'après lui, n'a aucune raison valable et ne se justifie
pas, même si la direction de l'agence foncière nie cet aspect, considérant que
les aménagements se poursuivent et ne sont pas arrêtés. Cependant sur terrain,
il est facile de constater de visu que la grande mobilisation en moyens et en
ouvriers n'est plus ce qu'elle était et que seuls quelques travailleurs s'y
trouvent, occupés à faire on ne sait trop quoi, sauf à transporter des planches
d'ici et de là et en donnant quelques coups de pioches, dit-il. Par ailleurs,
poursuit-il, et concernant la remise de près de 100 actes de propriété de lots,
la nouvelle direction de l'agence foncière de la wilaya de Constantine tarde,
on ne sait encore pourquoi, à le faire en changeant près de cinq fois
maintenant le notaire auprès duquel il faut l'enregistrer. Et de faire savoir
que ces actes représentent ce qui reste d'un ensemble de près de 400 à
délivrer, que l'administration précédente devait faire, mais ne l'a pas fait.
Et notre interlocuteur de s'interroger sur ce qui se passe et sur le flou qui
entoure ce lotissement d'El Menia, que les concernés
attendent depuis près de 30 ans aujourd'hui pour prendre possession de leurs
lots. Ajoutant que chaque fois que le dossier connaît
une éclaircie, elle est
rapidement suivie par des difficultés de différents ordres, causant encore plus
de retard. Le chef de cabinet du wali a reçu les protestataires, promettant de
transmettre leurs doléances à qui de droit, à savoir le wali qui est absent
pour le moment, leur a-t-il fait savoir.