Exaspérées par des conditions d'accueil et d'hébergement à la limite du supportable, des centaines d'étudiantes du centre universitaire ?Nour Bachir' haussent le ton.

Ce sont des jeunes étudiantes désemparées qui ont fermé l'accès au centre, dénonçant les insuffisances en matière de sécurité et le manque de chauffage au niveau de la résidence réservée aux filles.

Des promesses leur ont été faites depuis l'année écoulée mais jamais concrétisées. Des responsables des œuvres sociales universitaires sont mis à l'index notamment en ce qui concerne la restauration et la qualité des repas proposés. Des jeunes étudiantes rencontrées sur les lieux refusent de prendre part aux cours dans de pareilles conditions, évoquant le manque de sécurité dans l'enceinte même du centre et signalant qu'elles passent leurs nuits à monter la garde à tour de rôle dans des dortoirs à moitié éclairés, sursautant au moindre bruit suspect.

Le bras de fer entre les jeunes étudiantes et la direction des œuvres sociales risque de s'éterniser. Selon de nombreuses sources, le climat devient de plus en plus malsain dans ce centre qui connait de fréquents arrêts de cours et des sit-in prolongés devant la porte d'entrée principale du centre.

Les étudiantes en appellent au ministre de l'Enseignement supérieur pour remettre de l'ordre dans une cité ouverte aux quatre vents. Pour en savoir plus, nous avons tenté de joindre les responsables des œuvres universitaires, en vain.