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US Remchi: La série noire continue

par Chergui Abdelghani

  Ayant entamé la saison 2018-2019 sans aucun apport financier, la direction de l'US Remchi, à sa tête le président Louassini Houari, peine à assurer le minimum nécessaire au club en raison de la crise financière qui perdure depuis belle lurette. Cette situation pénalise le club qui n'arrive pas à décoller, car, après neuf journées, il végète dans les profondeurs du tableau. Avec quatre points seulement sur les 27 possibles, il est lanterne rouge du peloton. Pour tous les observateurs et les amoureux du club, cette situation était prévisible vu les problèmes financiers qui minent le club depuis la saison dernière. En vue de l'exercice 2018-2019, l'USR, qui est dirigée par un directoire présidé par l'ancien président Houari Louassini, n'a entamé la préparation d'avant saison qu'une semaine seulement avant le coup d'envoi du championnat. En effet, faute de moyens financiers, le club n'allait pas s'engager pour cette saison. S'il fait partie de ce palier, c'est grâce à l'intervention de quelques amoureux du club, entre autres l'actuel président du directoire qui a sollicité l'intervention du wali. «Le club est carrément au bord de l'asphyxie. Nous avons multiplié les contacts pour trouver une solution avec l'administration locale, mais rien n'est perceptible», nous fera savoir un dirigeant. Le problème financier risque de nous plonger dans le gouffre si une solution n'est pas trouvée dans l'immédiat par les pouvoirs publics car, au train où vont les choses, le club aura du mal à terminer la première phase du championnat. Selon notre interlocuteur, l'équipe a failli renoncer samedi dernier au déplacement à El-Kerma pour le match de la 9e journée faute d'argent. «Heureusement que des supporters se sont cotisés pour assurer le transport alors que les joueurs se sont contentés de sandwichs», a-t-il dit. Ce club, qui nous a habitués par le passé à jouer les premiers rôles, se trouve à présent dans une situation très délicate que seule une prise de conscience de tout le monde, notamment celle des élus locaux, peut sauver, sinon c'est le purgatoire.