Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

JSD Jijel: L'appétit vient en mangeant

par A. Mallem

A l'évidence, la JSD Jijel s'est retrouvée pleinement dans ce groupe de l'Est du championnat de division nationale amateurs dans lequel elle a été versée cette saison. Le président Serrar Abdellali ne dit pas le contraire, lui qui est amplement satisfait des résultats positifs que ne cesse de faire son équipe depuis le début de la saison. «La JSD a retrouvé bien ses marques et ses sensations dans ce championnat, à tel point que nous commençons à nourrir des ambitions élevées, car l'équipe n'est qu'à cinq points du leader, l'AS Khroub, que nous recevrons ainsi que son dauphin, le CA Batna, dans les journées à venir. Nous n'aurons, en cette première partie du championnat à n'effectuer qu'un seul déplacement risqué chez le troisième du groupe de tête, en l'occurrence l 'USM Khenchela. Mais comme la JSD négocie bien ses matchs à l'extérieur, nous n'avons aucune crainte à nourrir», a déclaré avec assurance le président jijelien. Tempérant ensuite son enthousiasme, Serrar a affirmé que la JSD va aborder le championnat match par match en jouant normalement, «et si l'accession viendrait à nous tendre les bras, nous ne dirions pas non», a-t-il dit. Notre interlocuteur ajoutera que, dans l'immédiat, son équipe va s'efforcer d'assurer le maintien pour jouer le reste du parcours dans un fauteuil. Et de souligner que tout va pour le mieux dans la maison d'En-Nemra. «Il n'y a qu'une seule ombre au tableau, les finances. Les joueurs n'ont rien perçu depuis le début de la saison et ils ne «fonctionnent» que grâce aux primes de match que nous leur versons régulièrement», a précisé notre interlocuteur qui, comme toujours, se plaindra de l'indifférence affichée par les autorités locales envers son club et dira que ces autorités prétextent le manque d'argent, laissant les membres de la direction se débattre seuls face aux dépenses de l'équipe. Ce qui fait qu'ils ont déboursé plus de 250 millions de centimes depuis le début de la saison en puisant dans leurs poches.