C'est une histoire qui tourne mal entre l'Agence nationale de
l'amélioration et du développement du logement (AADL) de Tlemcen et ses
souscripteurs.
En effet, les postulants aux logements AADL 2 de Tlemcen exclus de
cette formule peinent à recouvrer leurs sommes versées auparavant de la
première tranche. « Non seulement nous n'avons pas reçu de convocations de la
part de cette agence AADL pour nous rembourser, mais aussi, quand nous nous
sommes présentés à cette agence, une employée nous a exigé toute une liste de
paperasse administrative inscrite au stylo, et une retenue de 10% sur le
montant versé ! C'est encore un vrai casse-tête pour nous ! Pourtant, ils ont
tous nos documents entre les mains et dans leurs micro-ordinateurs », se
lamentent des souscripteurs de Tlemcen et Mansourah concernés par cette
opération de remboursement. Et d'ajouter : «est-ce normal
qu'on vienne nous demander aujourd'hui encore de fournir un dossier constitué
de deux extraits de naissance, trois copies de carte nationale d'identité
nationale, quatre demandes de remboursement légalisées à l'APC, un chèque
barré, une fiche de contrôle et une annexe de remboursement, alors que nous
avions déjà déposé auprès de cette agence un dossier comprenant un acte de
naissance n° 12, un certificat de résidence, la dernière fiche de paie pour les
salariés, un relevé des émoluments, la déclaration annuelle d'imposition pour
les fonctions libérales, document prouvant la retraite, la dernière attestation
de pension pour les retraités, une copie de la carte de sécurité sociale CNAS
ou CASNOS, ainsi qu'une fiche familiale récente, un certificat de résidence, un
acte de naissance du conjoint, la dernière fiche de paie si le conjoint est
salarié, la déclaration annuelle d'imposition si le conjoint exerce une
fonction libérale, la dernière attestation de pension si le conjoint est
retraité pour les souscripteurs mariés, et une attestation de revenu en ce qui
concerne les non-salariés, tout ça plus une déclaration sur l'honneur conjointe
signée et légalisée par le souscripteur et son conjoint s'il est marié,
précisant qu'ils n'ont pas possédé et ne possèdent pas un bien à usage
d'habitation ou un terrain à bâtir et qu'ils n'ont pas bénéficié d'une aide
financière de l'Etat pour l'acquisition ou la construction d'un bien à usage
d'habitation. Il est inconcevable de disposer de tous ces papiers et que
l'on vienne nous redemander encore d'autres pour récupérer notre argent !
Vraiment c'est de la bureaucratie ! Nous exigeons que le ministre de l'Habitat
M. Temmar intervienne le plus rapidement possible
pour rappeler cette agence à se libérer de ses obstacles bureaucratiques et
faciliter administrativement la tâche du citoyen en quête de logement ».