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La
mise en exécution de la 1re phase du Plan de transport, qui a consisté au
transfert récent des lignes de bus suburbains desservant les localités de la
zone-est de la wilaya (Arzew, Bethioua, Gdyel, Boufatis et Hassi Ben Okba) vers la nouvelle
Agence routière à Haï Es Sabah, n'est malheureusement pas une réponse censée au
problème de la congestion automobile à Oran. Le transfert des bus suburbains à
Haï Es Sabah suscite un mécontentement général des usagers, des transporteurs,
des riverains et surtout des automobilistes qui empruntent le CW 46 qui relie
la ville à sa zone-est (Haï Es Sabah, USTO, Sidi Maarouf,
Hassi Bounif, Boufatis, Fleurus?). Tout porte à
croire que les services supposés organiser le secteur du Transport, à Oran,
n'ont pas mûrement réfléchi ce transfert à un quartier qui croule déjà sous le
poids de la concentration démographique et urbaine. Première conséquence de ce
transfert est la congestion automobile au rond-point de Haï Es Sabah. Passer
par ce rond-point est devenue une hantise pour les automobilistes. Les
embouteillages ne connaissent désormais plus d'heures de pointe, dans ce point
noir. La raison est que les bus, desservant les lignes suburbaines et même
urbaines (11, 51?) doivent, impérativement, passer par ce rond-point pour
rallier les autres destinations. Aucune solution d'évitement de ce rond-point
n'avait été, réellement, envisagée pour décongestionner cette zone de la ville.
Du coup, tous les bus, les poids-lourds et les voitures échouent
inévitablement, dans ce rond-point. « Il fallait réfléchir à un ouvrage d'art
pour rallier cette gare routière au 4ème bd périphérique, avant le transfert de
ces bus à Haï Es Sabah. On souffre, quotidiennement, de la congestion
automobile. La situation s'est empirée depuis la mise en service de cette gare
routière », regrette cet automobiliste. Les usagers des bus, desservant la
zone-est de la wilaya dénoncent, de leur côté, ce transfert intempestif, décidé
de manière unilatérale par la direction des Transports, sans consultation de
tous les intervenants. Des usagers sollicitent, d'ailleurs, l'intervention du
chef de l'Exécutif local pour annuler cette décision de transfert qui pénalise
les citoyens. «Le transfert des bus à Haï Es Sabah ne facilite, aucunement, nos
déplacements. Bien au contraire nous sommes obligés de s'acquitter de frais
supplémentaires pour rallier le centre-ville et les autres quartiers»,
affirment des usagers en colère. Les plus pénalisés par ce transfert restent
les étudiants de l'USTOMB.
Cette université était desservie, directement par les bus, qui stationnaient à l'ancienne agence du rond-point ?El Morshid', mais depuis le transfert ils doivent prendre le bus ou le tramway pour rallier cette université. Autre reproche à ce transfert est que la direction des Transports s'était targuée que l'affectation des bus à Haï Es Sabah devait autoriser aux usagers de prendre, directement, le tramway, mais en réalité les usagers qui veulent prendre le tramway doivent prendre de grands risques pour traverser le CW 46, une route express à double voie, qui a endeuillé de nombreuses familles. «La station du tramway se trouve de l'autre côté de la voie express. Il n'y a ni passerelle, ni passage à piétons, ni feux tricolores. Les voitures roulent à vive allure, sur cette route, ce qui est un danger réel pour les usagers», affirme ce citoyen. Des transporteurs ont, par ailleurs, dénoncé le «coût élevé des prestations dans cette nouvelle agence routière». Au lieu de résoudre le problème du Transport à Oran, les services concernés ne font qu'aggraver la situation dans un secteur livré, il y a plusieurs années, à l'anarchie totale. Ce transfert des bus des lignes desservant la zone-est de la wilaya à Haï Es Sabah n'arrange, finalement, personne. Les Autorités locales se trouvent, aujourd'hui, dans l'obligation de réactualiser les plans du transport et de la circulation d'une ville qui n'en peut plus de ses embouteillages. |
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