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Aïn El Turck: La population exaspérée par une longue défaillance de l'éclairage public
par Rachid Boutlelis
En
raison d'une flagrante et incompréhensible défaillance de l'éclairage public,
de nombreuses rues dans les localités, dépendantes administrativement de la
municipalité d'Aïn El Turck,
sont plongées dans une quasi-totale obscurité et ce, depuis plusieurs semaines.
Ce déplorable constat a fait sortir de leurs gonds les riverains, qui se sont
rapprochés du Quotidien d'Oran pour exprimer leur vif désappointement. «En hiver,
le soir tombe un court intervalle de temps avant la fin de l'après-midi et le
jour ne se lève pas très tôt. Nous sommes donc dans l'obligation d'accompagner
nos enfants à leur établissement scolaire le matin car il fait trop noir. La
plupart d'entre nous sont munis d'une lampe torche pour nous orienter dans les
ténèbres pour éviter de tomber dans les crevasses tapissant les chaussées et ce
qui reste des trottoirs. C'est aberrant et impardonnable ! », se sont insurgés nos interlocuteurs avec une pointe de
dépit.
Selon
le constat établi sur le terrain, l'éclairage public est aussi défaillant voire
inexistant dans presque toutes les rues des six localités que compte ladite
municipalité. Les quartiers Bensmir communément
appelé douar Naquousse et Commandant Ferradj, appelé douar Maroc, sont également logés à la même
piteuse enseigne. Le même déplorable constat est aussi relevé sur la rue Melinnette qui traverse les six localités en question ainsi
que l'allée des villas, qui prend naissance à Beau Séjour pour aboutir rue de
la République, à mi-chemin du boulevard Les Dunes, près du village de Cap
Falcon. «Les responsables concernés ne se soucient pas des désagréments
engendrés sur notre cadre de vie. Ils ont certainement remarqué cette sombre
situation de déliquescence mais n'ont pas encore daigné réagir. Cela fait près
de trois mois que cela perdure sans pour autant susciter la moindre réaction de
ces responsables. Doit-on aussi interpeller le wali pour cela et lui demander
de les faire sortir de leur longue léthargie ?», ont déploré nos
interlocuteurs, exaspérés au plus haut point.
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