Les
établissements hospitaliers, les centres de santé et les cliniques privées, de
la wilaya produisent près de 650 tonnes de déchets par an, dont la gestion
constitue un lourd fardeau pour les responsables et ce, malgré le fait qu'ils
soient traités par pas moins de 9 incinérateurs. La fumée qu'ils dégagent s'est
révélée, cependant, dangereuse pour l'environnement. Selon une cheffe de
service à la direction de l'Environnement de Constantine, Saida Benyazar, le danger que représentent ces résidus, se pose
de plus en plus, aussi bien pour les gestionnaires du secteur de la Santé que
pour ceux de l'Environnement. Elle soulignera que certains hôpitaux sont
équipés d'incinérateurs pour le traitement sécurisé des déchets qu'ils
produisent, et il en existe 9 dans la wilaya. Suite à des conventions signées,
entre ces derniers et les autres établissements de santé publique et cliniques
privées, toute la production des déchets est ainsi assurée d'être traitée et
incinérée. Toutefois, indique-t-elle, actuellement la majorité de ces
équipements ne procèdent pas au traitement voulu censés fournir, pour cause
d'absence de maintenance régulière, ou étant carrément en panne. Elle notera,
qu'en plus et au bout de quelques années d'exploitation, ces incinérateurs se
sont finalement révélés malgré tout non exempts de tout danger, surtout pour
l'environnement et à cause de la fumée qu'ils dégagent lors de leur
fonctionnement. Toujours selon notre interlocutrice, «maintenant nous incitons
et sensibilisons les hôpitaux, déjà équipés de ces incinérateurs de les
remplacer par des banaliseurs et de recommander, par
ailleurs, pour ceux qui n'en sont pas équipés et qui veulent en acquérir de
nouveaux de leur préférer, également, les mêmes banaliseurs».
Et de souligner, qu'en effet ces derniers ont l'avantage de broyer les déchets
hospitaliers et de les désinfecter en même temps, sans production de fumée.
«Cela, précise-t-elle, en considération qu'ils appartiennent à la plus récente
des technologies en la matière et leur prix cher constituant le seul
inconvénient».