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Annaba: Les Français veulent un partenariat dans le numérique

par Tayeb Zgaoula

  Un haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, a souligné mercredi soir à Annaba la volonté commune des deux pays de construire l'avenir sur la base de l'accord de coopération économique de 2012.

J'ai la ferme conviction que la tenue aujourd'hui de cette conférence sur le numérique, organisée conjointement par le CCF et la CCI Seybousse, va vers la concrétisation d'un partenariat productif entre les deux parties dans le domaine de la formation technologique et industrielle dans la transformation au numérique, a-t-il indiqué à l'ouverture de cette rencontre à l'hôtel Sheraton qui réunissait organisations patronales, opérateurs économiques de la région, chercheurs, experts, en présence du consul de France à Annaba, Patrick Poinsot, et le président de la CCI Seybouse, Mr Mansouri Riad.

M. Levet a commencé par énumérer tous les aspects positifs de cette nouvelle technologie pour l'industrie en identifiant les priorités visant la formation pour développer les compétences, les infrastructures techniques comme soutien aux PME et la métrologie pour optimiser le résultat de la machine. Il insistera sur le rôle et la contribution de l'université.

A Annaba on a identifié les 3 atouts : université, compétences et territoire, pour le numérique en citant comme exemple le pôle de Tlemcen dans la santé.

Dans sa conférence «vulgarisation du concept de l'industrie 4.0 et la transformation numérique, Dr N Chettab, ex- conseillère du ministre de l'Industrie, a parlé des avantages de l'outil numérique. Il est nécessaire d'aller vers la nouvelle révolution du développement numérique. Annaba peut avoir son pôle en redynamisant l'ancien espace de ENSID, dira-t-elle. C'est aussi la recommandation du président de la CCI Seybousse, Mansouri Riad, et le patronat qui s'est exprimé dans les débats. Enfin pour le consul P. Poinsot «l'Algérie doit faire face à ces mutations technologiques».