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Vieille ville: Risque d'effondrement, des riverains inquiets

par A. El Abci

Les habitants de l'impasse «Bencharif» (vieille ville) et de la rue «Boursas Nouar», perpendiculaire à la rue Benbadis du côté de «Rabaine Echerif», se plaignent du risque d'effondrement d'un pan de mur haut de près de 4 mètres d'une vieille maison abandonnée et dont ne subsiste que le premier étage. Ce mur penche dangereusement et menace de s'effondrer à tout moment, relèvent avec inquiétude les riverains du lieu.

Quelques-uns parmi ces derniers nous ont accompagnés à l'endroit en question où l'on voit un tas de morceaux de pierres, de gravats et de terre, au pied de la vieille maison, « qui s'en sont détachés tout juste le vendredi dernier », affirment-ils. Et de poursuivre, dans ce sillage, que les héritiers de la maison en ruine avaient fait don de cette demeure, qui était encore débout, à la direction des affaires religieuses pour en faire une école ou quelque chose de ce genre. Vœu qui n'a jamais été réalisé et la bâtisse a continué à se dégrader, jusqu'à ce qu'il n'en reste que ce pan de mur menaçant.

Et les habitants de faire état de leur grande crainte de voir un jour ce dernier s'écrouler sur leurs têtes. Auquel cas, disent-ils, cela risque d'être dramatique en considération que le pan de mur est d'une hauteur telle qu'il peut entraîner des dégâts importants. Aussi s'interrogent-ils sur le silence de la mairie que les habitants n'ont cessé de relancer ses services à maintes reprises, mais sans réaction. A l'exception cependant, reconnaissent-ils, d'une seule fois où il y a près de deux ans une équipe de techniciens est venue sur site pour évaluer de visu la situation. Ils ont après dressé un périmètre de protection avec installation de barrières à cet effet, puis rien.

Et de noter que «depuis et à chaque chute importante de pluies, nous vivons avec la peur au ventre de voir ce pan de mur s'écrouler et ensevelir des passants». Et dans ces conditions, nos interlocuteurs avouent n'avoir d'autres alternatives que de renouveler, pour la énième fois, leur appel aux autorités de l'APC de faire quelque chose pour les débarrasser de ce véritable cauchemar qu'ils vivent au quotidien.