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Association des implantés cochléaires: Le transport pose problème

par A. Mallem

Selon le président de l'association des implantés cochléaires de la wilaya de Constantine, M. Boulkercha Manar, les enfants de cette catégorie qui sont scolarisés dans des « classes intégrées » au sein d'écoles implantées à l'unité de voisinage n°7 (UV7) de la nouvelle ville Ali Mendjeli, rencontrent beaucoup de difficultés pour leur transport au centre psychopédagogique de la ville qui les prend en charge en matière de restauration. « Il y a parmi eux des enfants qui souffrent de diabète, sont sous insuline et soumis à un régime strict », a souligné notre interlocuteur qui nous a entretenu de ce problème jeudi dernier.

Soulignant que ces enfants, au nombre de 8, viennent de Aïn M'lila dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi, de Guettar El-Aich, d'El-Khroub, de certains douars même, et leur transport à Ali Mendjeli est assuré par leurs parents.

« Auparavant, le système de transport mis en place par le centre psychopédagogique fonctionnait bien, mais il semble que ce n'est plus le cas cette année car on a remarqué des défaillances ». Celles-ci sont expliquées par les responsables du centre par des pannes de véhicules, absences des chauffeurs de véhicules, etc.

Néanmoins, faut-il le préciser, des cadres du secteur de la solidarité qui se sont exprimé sous le sceau de l'anonymat, se sont étonnés que l'association des implantés cochléaires « revendique » à la DASS une prestation dont elle n'est pas tenue par la loi.

« Faut-il vous faire remarquer que l'association qui les encadre ainsi que leurs parents possèdent largement les moyens de leur assurer le transport revendiqué par le président de l'association », ont-ils rétorqué.

Contactée hier, Mme Gouah Samia, directrice de l'action sociale et de la solidarité de la wilaya de Constantine (DASS), a répondu que sa direction, dans un souci de solidarité, son secteur avait l'année dernière engagé un effort pour prendre en charge ces enfants handicapés en leur assurant le transport jusqu'au centre où ils prenaient leurs repas. «Ce n'était pas une obligation pour nous et aucun règlement ne nous impose de prendre en charge la restauration de ces enfants », a souligné la DASS. « N'empêche, a ajouté notre interlocutrice, je vais examiner ce cas en début de semaine et prendre, éventuellement, les mesures adéquates dans le strict intérêt de ces enfants ».