Les usagers des escaliers Slimane Mellah, très fréquentés car constituant un raccourci qui relie l'avenue de Roumanie à la rue Larbi Ben M'hidi, située en plein centre-ville, se plaignent de l'état de saleté dans lequel ils se trouvent et ce, malgré les multiples campagnes de nettoyage de l'APC et de bénévoles. De même qu'ils s'interrogent pourquoi ils ne figurent pas dans les campagnes d'assainissement menées actuellement et programmées pour chaque samedi, en considération qu'ils sont redevenus un réel point noir en la matière situé intra-muros au vieux rocher.

En effet, les escaliers en question qui se composent de cinq étages sont, depuis quelque temps, dans un état déplorable où les jets anarchiques de déchets divers ont repris, en sus de fuites d'eau et des odeurs insupportables des urines.

Les nombreux étages et leur éclairage défaillant aidant font qu'ils sont utilisés comme des vespasiennes à ciel ouvert au grand dam des usagers, qui demandent aux autorités concernées d'intervenir et mettre un terme à cette situation qui défigure l'aspect de la ville.

Et de recommander, dans ce sillage, aux autorités et dans le but d'en finir, une fois pour toutes, l'installation de caméras de surveillance des lieux avec de lourdes sanctions contre les auteurs irresponsables.

Et nos interlocuteurs de rappeler que ces escaliers constituent en plus un des lieux touristiques en raison de l'existence d'un ascenseur, portant le même nom, et qui permet à tous les voyageurs déposés à la station de taxis et bus « Zaamouche », de le prendre comme raccourci pour accéder au centre-ville. Des opérations de nettoyage y sont menées de la part de la mairie et surtout par des riverains, dont la dernière a vu la participation d'autres citoyens bénévoles et qui s'est faite par leurs propres moyens. Tous les étages ont été ainsi passés au peigne fin et nettoyés en entier, avec même la peinture des murs, toujours selon les affirmations de nos interlocuteurs. Cependant, les escaliers Mellah Slimane ont fini dans le laisser-aller, les jets de bouteilles d'eau minérale, de bière et de déchets divers et dont le résultat a eu pour effet de les faire retomber dans leur état de saleté précédent, notent nos interlocuteurs, dépités.