Il semble qu'au Nejm Magra, la joie de l'accession a été de courte durée, du moins pour les joueurs et le président Benacer Azzedine qui vient de déposer sa démission. La raison de cette décision est compréhensible, étant outré par le montant «ridicule», dit-il de la prime d'accession accordée par l'APC de Magra aux joueurs de l'équipe. En effet, les joueurs qui ont consenti des sacrifices énormes durant toute la saison pour arracher le seul billet donnant accès à la Ligue 2 professionnelle «ont été mal récompensés et n'ont obtenu qu'une prime individuelle de 3,5 millions de centimes», a-t-il affirmé. Une bagatelle qui a été considérée comme le second affront subi la saison écoulée par son équipe après qu'elle n'ait reçu, en tout et pour tout, qu'une subvention de 2,2 milliards de centimes de la part de la commune, selon des supporters que nous avons contactés. Et cette somme n'était entrée dans les caisses du club qu'au cours du mois de décembre. «Nous avons vécu une situation financière étouffante durant toute la saison et n'avions réussi à s'en tirer qu'en s'endettant auprès des membres de la direction et des sympathisants. A tel point que nous avons terminé avec une dette de 4 milliards de centimes», a ajouté le président. Aussi, selon les informations en notre possession, Benacer aurait déclaré que sa démission est irrévocable, «parce que, depuis plus de deux décennies, je suis fatigué de supporter tout seul la responsabilité de la gestion du club pendant que les responsables locaux se tenaient loin des problèmes de l'équipe». Quoi qu'il en soit, le NCM, qui était l'un des clubs les plus stables de la division amateurs, semble rattrapé par la crise, au moment même où il s'apprête à aborder la préparation de son entrée dans l'arène du football professionnel après avoir quitté l'enfer de cette division et accédé au palier supérieur au terme d'une saison menée de main de maître. Toutefois, les informations sur la démission du président Benacer, bien que validée par les supporters du club, reste à confirmer auprès de l'intéressé. Malheureusement, ce dernier a pris la décision d'éteindre son téléphone.